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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 13:47

Les nausées se manifestent dès le premier mois de grossesse et disparaissent progressivement à la fin du troisième mois, mais certaines femmes en souffrent plus longtemps (notamment lors de grossesse multiple). Les nausées touchent 50 % des femmes enceintes.

Quelles en sont les causes ?

– Une baisse du taux de sucre dans le sang le matin après la longue période de jeûne de la nuit.

– La hausse du taux d'hormones de grossesse (HCG) dans le sang, pendant les trois premiers mois.

– Un système olfactif plus sensible.

– Une digestion plus lente due à un relâchement relatif du tissu musculaire au niveau des voies digestives.

– Une augmentation de l'acidité de l'estomac.

– L'anxiété, le stress, la fatigue peuvent entraîner des troubles gastro-intestinaux.



Quinze minutes avant de vous lever le matin, grignotez un en-cas préparé la veille (fruits secs, pain, céréales sans lait…). Le mieux est de vous faire porter le petit déjeuner au lit !

– Revoyez la composition du petit déjeuner
Du thé, du chocolat, un produit laitier (un verre de lait, un yaourt ou une part de fromage), 2 ou 3 tranches de pain (blanc, complet, céréales…), un peu de beurre, 1 cuillerée de confiture ou de miel. Evitez le café au lait ou le thé au lait, difficiles à digérer.
– Répartissez les prises alimentaires dans la journée
Mangez peu mais souvent. Optez pour 3 repas légers et équilibrés à base de protéines, de féculents, de légumes crus ou cuits et d'un produit laitier. Complétez dans la journée par deux collations (fruit, lait…) dont une prise le soir afin d'éviter de rester à jeun trop longtemps la nuit.
– Privilégiez certains plats
Cuisinez sans matières grasses. A l'eau, à la vapeur, en papillote, au gril ou à la poêle antiadhésive. Ajoutez à la fin de la cuisson une noix de beurre ou un filet d'huile (colza, olive, tournesol). Buvez régulièrement, surtout en cas de vomissements. Pensez aux jus de fruits, de légumes, aux bouillons… Oubliez pour un temps choux, fritures et plats en sauce, trop lourds à digérer.

– Fuyez les odeurs qui peuvent déclencher les nausées (aliments, tabac, parfum…).

– Reposez-vous, si possible, dans la journée.

– Aérez-vous.

– Buvez des infusions (achetées en pharmacie), à la verveine, à la menthe, à l'anis.

Quand consulter ?
Les nausées peuvent être plus importantes en cas de grossesse gémellaire ou lorsque la future maman est confrontée à des situations stressantes, mais des vomissements répétés justifient une consultation. D'autant plus, si vous avez des signes de déshydratation (sécheresse de la bouche et des lèvres, urines plus rares) ou si vous perdez du poids.
Quels remèdes pour atténuer les nausées?
Parallèlement à un antinauséeux prescrit par le médecin (ne prenez rien sans avis médical), vous pouvez tenter l'homéopathie sans négliger pour autant votre suivi médical.

source: santemagazine
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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 13:42

Sans gravité, la crise d'herpès labial peut récidiver : de nouvelles poussées se manifestent alors sous l'influence de facteurs comme la fièvre, le stress, une émotion intense, l'alcool ou encore le soleil.

S'il n'est pas possible aujourd'hui d'éradiquer le virus (il persiste à vie dans l'organisme une fois qu'il a réussi à y entrer), différents traitements permettent toutefois de le maintenir silencieux. Pour moins de crises, moins de boutons et moins de croûtes !

Quels sont les traitements ?

- Agir vite pour stopper la poussée. Il est essentiel de repérer les premiers picotements et sensations de brûlures. Appliquez alors sur la zone sensible une crème à base d'aciclovir.

- Si un bouton se forme ou que la crise est inhabituellement forte, demandez vite à un dermatologue de vous prescrire un traitement général. Des comprimés d'aciclovir ou de valaciclovir freinent efficacement la multiplication du virus. Ces médicaments sont bien tolérés et leurs seules contre-indications sont de graves insuffisances hépatique et rénale.

- Si vous souffrez de crises fréquentes (une à deux fois par mois), placez un comprimé dans votre sac pour le prendre le plus tôt possible après les signes annonciateurs.

Enfin, les personnes très sensibles peuvent suivre un traitement oral continu pendant trois à six mois pour prévenir les poussées et ne plus guetter le moindre bouton.

L'herpès labial est un virus très contagieux dès les premières démangeaisons et jusqu'à ce que les croûtes tombent. Mais il peut également être contagieux lorsque l'infection passe inaperçue en cas de sécrétions dites asymptomatiques. Pas de panique, un contact direct (un baiser notamment) est nécessaire pour transmettre le virus.

L'herpès labial peut se développer sur différentes parties du visage ?
Vrai. Il peut toucher l'intérieur de la bouche, le nez, le menton et surtout les yeux. Il est donc important de se laver les mains si les doigts entrent en contact avec la lésion.

L'herpès labial n'est pas le même que l'herpès génital ?
Vrai. Bien qu'ils appartiennent à la même famille de virus.

L'herpès peut s'attraper par contact avec un animal ?
Faux. Seul l'homme est infecté par ce microbe.

source: santemagazine

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 16:34
Il existe une liaison intime entre les hormones sexuelles et la migraine. Ainsi, certaines périodes de la vie d’une femme influent favorablement ou défavorablement sur le déclenchement des crises de migraine, voire sur leur intensité.
Au quotidien

Migraine et cycle menstruel
L’influence hormonale est indéniable. Première constatation : 10 à 20% des migraineuses voient débuter leur maladie au moment de la puberté. Avant la puberté la migraine touche autant les garçons que les filles. Mais après la puberté, la migraine atteint deux à trois fois plus de femmes que d’hommes. A noter que cette constatation n’est pas valable pour la migraine avec aura, forme de migraine qui prédomine chez le sexe féminin dès l’enfance.
On constate également que la migraine est une affection qui accompagne les règles dans un grand nombre de cas. Entre 25 et 55% des migraineuses souffrent de crises menstruelles en plus ou non d’autres crises durant le cycle. Parmi ces femmes, 5 à 10% souffrent exclusivement de migraines menstruelles. A noter que les crises menstruelles, également appelées crises cataméniales, surviennent uniquement pendant une période allant de deux jours avant les règles jusqu’à la fin de celles-ci. Classiquement, les crises cataméniales sont plus longues, plus intenses et plus résistantes aux traitements.
La chute brutale des estrogènes en fin de cycle explique la survenue des crises menstruelles.


Migraine et pilule
Chez une petite proportion de femme, la migraine débuterait sous contraceptif oral. Par ailleurs, l’arrêt de la pilule n’apporterait pas toujours une amélioration immédiate.
Pour la grande majorité des femmes qui souffrent de migraines menstruelles, la prise d’une contraception orale augmente les crises de migraine. Parfois, l’aggravation en fréquence et en sévérité des crises se produit plutôt durant la semaine d’arrêt du contraceptif.
En revanche, pour 30 à 40% des migraineuses, la pilule ne modifie en rien leurs crises, et parfois même les améliore.
L’influence exacte de la composition hormonale de la pilule est mal connue. On s’accorde cependant à privilégier les pilules faiblement dosées en estrogène chez les femmes migraineuses afin de réduire le risque vasculaire cérébral (et particulièrement en cas de migraine avec aura). En effet, migraine et pilule représentent des facteurs de risque d’accident vasculaire ischémique cérébral.


Migraine et grossesse
Une amélioration de la migraine s’observe chez une majorité de femmes pendant la grossesse, particulièrement durant le 2e et le 3e trimestre. Elle peut même complètement disparaître chez certaines femmes. Pour une petite proportion de femmes, la grossesse ne change rien, voire dégrade la situation. A noter également que dans de rares cas, la grossesse peut déclencher la survenue de la maladie migraineuse.
Durant le post-partum, on estime que 30 à 40% des femmes souffrent de crises de migraine, particulièrement les femmes migraineuses avant la grossesse et atteintes de crises menstruelles.


Migraine et ménopause
Classiquement, la prévalence de la migraine décroît avec l’âge. Mais le plus souvent, la maladie s’intensifie avant et au moment de la ménopause, pour s’atténuer ensuite. Reste que chez certaines femmes, la ménopause ne change rien. Quant au traitement hormonal substitutif, ses effets sur la migraine sont très variables. La migraine ne représente pas une contre-indication à la mise en place de celui-ci et il ne s’accompagne pas d’un risque vasculaire cérébral.


source: santé.fr
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 16:21
Saignement vaginal anormal - Maladies et Symptômes
Les femmes ne devraient pas avoir de saignements vaginaux en dehors de la période des menstruations, bien que certaines constatent la présence de quelques gouttes de sang au moment de l'ovulation.
Un saignement intermenstruel peut être sans conséquence, mais il peut aussi révéler toute une variété de problèmes sous-jacents et justifier une investigation approfondie.

Quelles sont les causes ?

Contraceptifs à faible dose (minipilule). Chez certaines femmes, la faible teneur en oestrogènes amincit et fragilise l'endomètre (couche interne de l'utérus);

Oubli de prendre un comprimé pendant plus de 24 heures. Cela peut causer un léger saignement, inoffensif, mais augmente le risque de grossesse non désirée;

Saignement ovulatoire. Environ 5 % des femmes ont un léger saignement au moment de l'ovulation ; ce saignement peut s'accompagner d'une légère douleur au côté droit ou gauche de l'abdomen;

Dysfonctionnement ovarien. L'ovaire peut commencer à fonctionner irrégulièrement au moins 10 ans avant la ménopause, ce qui entraîne un épaississement de l'endomètre, avec expulsion de fragments, d'où les saignements;

Complications liées à une grossesse : signes avant-coureurs d'un avortement spontané, avortement spontané, grossesse ectopique (grossesse hors de l'utérus);

Polypes. Ces tumeurs bénignes sont situées sur le col et saignent souvent facilement au contact;

Fibromes. Tout à fait bénignes, ces tumeurs sont situées dans la paroi de l'utérus; elles peuvent causer des saignements irréguliers et, à l'occasion, des douleurs, selon leur localisation dans l'utérus ;

Cellules atypiques (dysplasie cervicale). Ces cellules anormales, situées sur le col de l'utérus, ne sont pas dangereuses en soi, mais elles ont cependant le potentiel de se transformer en cellules cancéreuses;

Infection du col de l'utérus (cervicite). Le saignement peut survenir avec ou sans relations sexuelles ; la chlamydia, une infection transmissible sexuellement, est le plus souvent en cause.

Endométrite (infection de la couche interne de l'utérus). Elle est le plus souvent causée par des bactéries, et s'accompagne généralement de fièvre, de douleurs et de pertes vaginales jaunâtres nauséabondes;

Cancers du col de l'utérus , de l'utérus ou du vagin;

Rapports sexuels. Ils peuvent être à l'origine de microabrasions ou même de lacérations de la paroi vaginale ou du col de l'utérus. Le problème sera amplifié si les rapports sont trop énergiques ou s'il y a lubrification inadéquate du vagin, ce qui fragilise la muqueuse. L'absence de lubrification adéquate peut être attribuable à des facteurs psychologiques, comme le stress, ou à des facteurs hormonaux liés à la ménopause;

Corps étranger. Le stérilet peut entraîner comme effet secondaire des saignements intermenstruels. Chez l'enfant, un corps étranger dans le vagin (gomme à effacer, brique Lego, etc) peut être une cause de saignement vaginal;

Traumatismes. Les relations sexuelles violentes, les viols ou les chutes (sur une clôture ou une barre de bicyclette, par exemple) peuvent causer des saignements abondants ;

Médicaments prédisposant aux saignements (aspirine, anticoagulants);

Maladies généralisées (maladies de la glande thyroïde, maladies du sang et troubles de la coagulation);

Saignement d'autre origine (vessie, rectum). Il n'est pas toujours facile d'identifier l'origine d'un saignement, étant donné la proximité du vagin, de l'urètre (conduit pour uriner) et de l'anus. Un examen médical s'avère nécessaire.


Conseils pratiques

Ne pas ignorer le saignement. Vous devez consulter un médecin.

Ne pas se donner de douche vaginale après un saignement. Cette intervention est inutile. De manière générale, les douches vaginales sont déconseillées, car elles altèrent le pH (taux d'acidité) du vagin.

Faire un test de grossesse. Toute femme en âge de procréer qui remarque un saignement anormal malgré l'utilisation d'un moyen de contraception devrait passer un test de grossesse.

Passer un Pap test régulièrement. Ce test de routine, qui permet de détecter des cellules anormales à un stade précoce, peut vous sauver la vie. Il est fortement recommandé de le passer une fois par an. Le médecin le complétera par un examen gynécologique complet.

Opter pour des pratiques sexuelles douces. Une friction excessive peut être à l'origine du saignement.

Utiliser un lubrifiant lors de relations sexuelles. Si vos sécrétions vaginales sont insuffisantes, utilisez les gels stériles vendus en pharmacie (K-Y, etc).

source:e-santé
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 17:01
Mal du siècle selon certains, le mal de dos est l’une des indications principales des cure de thalassothérapie, aussi bien à titre préventif que curatif. Les cures santé du dos ont l’avantage d’agir à deux niveaux : assouplissement musculaire, favorisé par l’eau de mer, et réapprentissage des gestes quotidiens pour prévenir le mal de dos, le tout dans un cadre propice à la détente.

L’éducation du dos

Le bilan kiné réalisé en début de cure permet d’évaluer l’état du dos du patient, et ainsi de mettre en place un planning de soins personnalisé.

Au programme : exercices en salle, en piscine (la portance naturelle de l’eau, qui rend le corps beaucoup plus léger, facilite les mouvements). Ces exercices ont un double objectif : la correction et le renforcement. Correction tout d’abord : il s’agit de mieux contrôler les postures de son corps, sa respiration, dans les gestes les plus simples du quotidien (faire son lit, sortir de la voiture, porter bébé…). Renforcement ensuite : il s’agit de muscler mais aussi d’étirer le dos et la sangle abdominale.

Comme ces mouvements sollicitent activement les muscles du dos, la cure doit se faire hors épisode inflammatoire, pour ne pas ajouter à la douleur.

Les classiques de la thalasso

L’eau de mer chauffée est naturellement favorable à l’assouplissement musculaire et à la mobilité des articulations : elle ne peut donc être que bénéfique au dos. Ainsi, elle est déclinée sous diverses formes.

Les bains hydromassants et leur système de jets multiples suivant les trajets musculaires, ont une action décontracturante, antalgique et circulatoire . Les douches sous-marines associent quant à elles les bienfaits de l’eau de mer à ceux des massages par pression du jet. Les jets, cette fois beaucoup plus toniques, sont également utilisés dans les séances de jets sous-marins, un soin de groupe durant lequel les curistes, guidés par l’hydrothérapeute, effectuent des mouvements devant ce jet.

Les algues, et particulièrement les laminaires, ont une action décontracturante et antalgique. Maintenue à une température de 40°C par des lampes infrarouges ou des couvertures chauffantes, la pâte d’algue, appliquée sur de grandes étendues ou localement, exerce un effet cataplasme qui détend le muscle et atténue la douleur.

Les massages (effectués par un kinésithérapeute) contribuent à décrisper les muscles du dos.

Ce programme peut être enrichi de soins complémentaires comme des séances de relaxation en piscine, des séances de musculation, des séances d’initiation à la nage crawlée, toujours dans cette perspective d’assimiler les bons gestes afin de ne pas blesser son dos.

source: sante-az
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 16:46

La grossesse n'est pas toujours synonyme de sérénité.

L'inondation progestéronique sécrétée par le corps jaune (enveloppe de l'ovule fécondé) durant les trois premiers mois de grossesse modifie le comportement :
- tantôt dans un sens positif, portant la future maman dans une quiétude bienheureuse,
- et tantôt dans un sens négatif, avivant les craintes, les doutes, exacerbant le besoin d'être rassurée.
Parfois, un vécu familial ou une prédisposition personnelle à l'inquiétude viendront se cumuler à cette fragilité émotionnelle pour entrainer un état de stress, qui viendra polluer non seulement la maman, mais l'harmonie des rapports entre la future mère et l'enfant  qu'elle porte.

Les anxiolytiques chimiques sont contre-indiqués.
Restent les méthodes naturelles, qui peuvent, dans bien des cas, aider à rétablir cette harmonie.

Les plantes médicinales du stress


- La Mélisse Melissa officinalis fait partie de la famille des Lamiaceaes. Elle contient des flavonoïdes et des tanins, et peut, en quantité modérée, être consommée pendant la grossesse.
Son HE, par contre, est contre indiquée.
- Le Tilleul, Tilia tomentosa. Il parait que faire la sieste sous un tilleul est apaisant alors que faire la sieste sous un noyer est perturbant.
Quoi qu'il en soit, une première décimale (1DH, ce qui veut dire dilué au dixième) de Tilia tomentosa exercera une activité légèrement sédative et anxiolytique.

En aromathérapie
Applications locales sur la face interne des poignets et le plexus solaire une a deux fois par jour, avec deux à trois gouttes du mélange suivant :
HE  Ylang ylang (Cananga odorata),  HE Angélique (Angelica archangelica)  ââ qsp un flacon 10 ml.

En homéopathie
- Ignatia 9CH, remède de spasmes, de serrement de gorge et de plexus solaire, sera indiqué pour traiter le changement d'humeur d'un instant à l'autre.
- Ignatia pourra être complété par Aconitum napellus 9 CH, si les crises d'angoisse s'apparentent à des états de panique de survenue soudaine.
- Gelsemium 9 CH, remède de l'anxiété d'anticipation. La grossesse et les peurs anticipés sur la santé de l'enfant et/ou sur l'accouchement à venir, illustrent parfaitement l'intérêt de Gelsemium dans la grossesse.

En oligothérapie

- Lithium oligoélément : une ampoule matin et soir pendant quelques jours.

Un mot sur les élixirs floraux, avec Mimulus pour les peurs "panique", et White chestnut pour les pensées obsédantes sur un thème précis, tournant en boucle et que l'on n'arrive pas à chasser.

Une fois un peu de calme retrouvé, la sophrologie, si utile pour l'accouchement, peut se révéler une aide précieuse pour détendre le corps et l'esprit. en utilisant le contrôle de la respiration,

Exemple de prescription :
- Melissa officinalis suspension de plantes fraiches : 30 gouttes matin et soir dans un peu d'eau
- Tilia tomentosa MG 1D : 50 gouttes au coucher si le sommeil est perturbé.
- Gelsemium 9 CH  :  trois granules 10 minutes avant chacun des trois repas. On espacera  la prise au fur et à mesure que cela va mieux.
- Aconitum 9 CH et Ignatia 9 CH  :  deux granules de chaque dès qu'une crise d'angoisse survient.

Dr Michel TOURRASSE

Attention ! Les exemples de traitement sont proposés pour parfaire votre culture générale et votre connaissance des thérapeutiques naturelles.
Ces exemples ne constituent en aucune manière un traitement à part entière.
Dans tous les cas parlez de votre problème de santé à votre médecin ou à votre pharmacien. 

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 19:22

Il ne fait aucun doute que le téléphone cellulaire est vraiment pratique. Il offre un réseau de sécurité constant, une possibilité de communication instantanée avec les autres – et avec les services d'urgence – en cas de besoin. Mais cela pose-t-il des problèmes de santé ou de sécurité d'être à ce point hyperconnecté durant des périodes aussi longues ? Plutôt que de sombrer dans la panique des « Et si jamais… », restons branchés sur les 6 préoccupations suivantes relatives à l'usage du téléphone cellulaire et à la santé.

Sonnerie d'alarme : tumeurs et cancer

En réalité, votre téléphone cellulaire n'est pas un téléphone. C'est une radio avec émetteur-récepteur qui émet un rayonnement à faible puissance. Les téléphones cellulaires sont collés contre nos oreilles, nos joues et notre cou et nous exposent de façon très rapprochée à un champ d'ondes radioélectriques. Mais le fait de tenir un appareil radio près de notre tête nous expose-t-il à une quantité suffisante de rayonnement pour entraîner des tumeurs ou un cancer ?

À l'heure actuelle, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) indique qu'il est peu probable que l'exposition aux rayonnements d'un téléphone cellulaire « induise ou favorise l'apparition de cancers ». L'OMS passe en revue une quantité importante de recherches scientifiques sur le sujet, mais le rapport ne sera pas publié avant 2010.

Il est difficile de mesurer l'impact de l'exposition aux téléphones cellulaires puisqu'il faut à certains cancers plus de 10 ans pour se développer et que les statistiques sur l'emploi du cellulaire n'ont explosé que depuis les dernières années. Certaines recherches récentes sont toutefois parvenues à repérer des utilisateurs de plus de 10 ans et ont établi une association possible avec les tumeurs et les cancers du cerveau. La chaleur générée par les cellulaires et la proximité des radiofréquences émises ont été soupçonnées comme pouvant être à l'origine des tumeurs de la tête et du cou, et des glandes salivaires par exemple. En dépit de résultats non concluants, bon nombre de spécialistes de la santé favorisent le principe de précaution.


Sonnerie d'alarme : sécurité des enfants

Le dicton « Mieux vaut prévenir que guérir » s'applique tout particulièrement aux enfants qui utilisent un appareil cellulaire. Un petit enfant dont le cerveau est toujours en développement, dont les tissus sont plus mous et l'épaisseur du crâne plus mince, risque en effet d'être plus exposé à la pénétration des rayonnements qu'un adulte. Cela joint au fait que les enfants de nos jours ont tendance à se servir de leur téléphone cellulaire encore et toujours plus, et de plus en plus jeunes, le risque pour leur santé, s'il existe, pourrait donc augmenter. Il n'existe pas encore de données concluantes sur les dangers du téléphone cellulaire et la santé des enfants, mais beaucoup de chercheurs préconisent un usage restreint de cet appareil à titre de précaution.


Sonnerie d'alarme : conduite avec facultés affaiblies

Il n'est guère étonnant que plusieurs États des États-Unis aient interdit l'utilisation du téléphone cellulaire au volant : le fait de conduire en parlant avec son cellulaire peut entraîner des conséquences aussi graves que de conduire en état d'ébriété. Et cela est vrai qu'il s'agisse du cellulaire en main ou de la méthode supposément plus sûre du mains libres. Il ressort que le manque d'attention peut être un problème plus grave que de ne pas avoir ses mains sur le volant. Vous êtes pris dans une conversation téléphonique, votre attention est divisée entre l'écoute, la formulation de vos réponses, le fait de parler et la route devant vous.


Sonnerie d'alarme : contamination

Des chercheurs britanniques ont entaché la réputation des téléphones cellulaires à l'échelle mondiale quand ils ont publié les résultats de leurs tests avec écouvillon sur les appareils sans fil. Toute cette chaleur accumulée à partir du téléphone, de notre peau, de notre bouche, ou encore de nos poches, mallettes ou sacs à main où nous rangeons nos cellulaires, peut créer un terrain favorable aux bactéries qui peuvent entraîner un simple rhume, une infection à staphylocoques ou même une méningite. Mais n'appuyez pas sur le bouton panique ! La présence de bactéries n'entraîne pas nécessairement d'infection ; il vous suffit de nettoyer régulièrement la surface de votre téléphone pour le garder propre.


Sonnerie d'alarme : insomnie

Il ne fait aucun doute qu'une sonnerie ou un appel téléphonique malvenus puissent vous garder éveillé toute la nuit, mais les téléphones cellulaires peuvent tout particulièrement entraîner de l'insomnie. Dans une étude sur le sommeil, on a constaté que les participants exposés aux signaux sans fil durant trois heures, prenaient plus de temps à tomber dans le sommeil profond qu'un autre groupe non exposé à ces signaux. Certains ont aussi signalé des maux de tête.  Il se pourrait que les cellulaires soient aussi responsables du caractère parfois grincheux des adolescents, car on a trouvé que l'usage excessif du cellulaire par les adolescents avait tendance à favoriser l'agitation et la perturbation du sommeil.


Sonnerie d'alarme : infertilité

Tandis que les minutes passées au téléphone cellulaire augmentent, le nombre de spermatozoïdes diminue. C'est du moins ce que révèle une recherche parue dans le journal de l'American Society for Reproductive Medicine. Comparativement à d'autres hommes, ceux qui ont l'habitude de bavarder au téléphone plus de 4 heures par jour avaient un nombre moyen de spermatozoïdes moins élevé et également un nombre moins élevé de spermatozoïdes viables. Même si ce lien n'est pas à exclure, ces chercheurs poursuivent leurs recherches afin de déterminer si le rayonnement électromagnétique est la cause de cette baisse de production de sperme ou si le mode de vie et d'autres facteurs professionnels pourraient être en cause.

Une question de bon sens
  • Servez-vous de votre cellulaire uniquement quand c'est absolument nécessaire et privilégiez le téléphone fixe si possible.
  • Tenez-vous à distance du téléphone. Même quelques centimètres entre votre corps et votre téléphone peuvent diminuer les risques. Essayez le système mains libres, comme les écouteurs ou la fonction haut-parleur.
  • Essayez l'oreillette, comme ceux qui utilisent la technologie Bluetooth®. Ces systèmes émettent moins de rayonnement que l'appareil cellulaire classique tenu près de l'oreille.
  • Achetez un téléphone qui émet moins de rayonnement. Vous pouvez trouver sur internet l'émission de rayonnement des cellulaires en fonction de la marque. 
  • Si vous êtes parent et que vous envisagez de fournir un téléphone cellulaire à votre enfant, gardez à l'esprit les préoccupations de santé et de sécurité pour les jeunes. N'oubliez pas, non plus, que le téléphone cellulaire est bien plus qu'un simple téléphone et demandez-vous si votre enfant est capable de gérer de façon responsable un téléphone, une caméra, une connexion sur internet sans fil et un système de messagerie texte.  Pensez à quel point il peut être complexe de surveiller l'utilisation de tous ces outils.
  • Si vous êtes dans votre voiture et que vous devez faire un appel, prenez le temps de vous retirer de la voie de circulation pour faire votre appel dans un endroit sans danger.
  • Fermez votre téléphone cellulaire pour vous assurer de ne pas être dérangé pendant que vous dormez.
  • Pour garder une certaine distance entre votre corps et votre cellulaire, ne portez pas votre téléphone dans votre poche ou à la ceinture.

Amy Toffelmire

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 13:47
Bien manger en allaitant bébé
par Nathalie Chahine

Manger équilibré, selon ses envies et sa faim, tels sont les conseils de la Leche League, association d’information et de promotion de l’allaitement.





Manger de tout, mais pas « pour deux »

On dit généralement que les femmes doivent consommer 600 calories supplémentaires par jour pour pouvoir allaiter. Cela n'est pas vrai. Un certain nombre de femmes mangent plus quand elles allaitent, mais d'autres non, et certaines mêmes mangent moins, sans que cela ait de conséquences sur la santé de mère, celle de l'enfant ou sur la production de lait. La mère doit manger de façon équilibrée en se fiant à son appétit. Les règles alimentaires ne font que compliquer l'allaitement inutilement.

Pas d’aliments « interdits »

Dans l'ensemble, il n'est pas du tout nécessaire de "manger pour deux" pendant la grossesse et l'allaitement. Une augmentation modérée de la ration alimentaire est tout à fait suffisante.
Et l'alimentation qui est bonne pour la femme enceinte et allaitante est exactement la même qui est bonne pour tout le monde : variée, équilibrée, composée d'aliments aussi naturels que possible. Rien n'oblige à manger certains aliments ou à en éviter d'autres. Une mère qui allaite n'a pas besoin de boire du lait pour produire du lait. Une mère qui allaite n'a pas à éviter les aliments épicés, l'ail, le chou. Une mère qui allaite doit avoir une alimentation normale et saine. Bien que dans certains cas le bébé puisse être dérangé par un aliment que sa mère a mangé, c'est inhabituel.

Boire… quand on a soif !

La mère doit boire en fonction de sa soif. Certaines mères ont soif tout le temps, mais beaucoup d'autres ne boivent pas plus que d'habitude. Le corps de la mère sait si elle besoin de plus de liquides et le lui dit en lui faisant ressentir la soif. Ne croyez pas qu'il soit obligatoire de boire tant de verres par jour. Tout cela ne fait que compliquer l'allaitement inutilement. Contrairement aux idées reçues, une consommation raisonnable d'alcool n'est pas du tout à déconseiller (un verre de vin au cours du repas). Comme c'est le cas pour la plupart des médicaments, une très faible quantité d'alcool passe dans le lait. La mère peut boire un peu d'alcool et continuer à allaiter comme elle le fait normalement. Interdire l'alcool, c'est une façon de rendre la vie inutilement contraignante aux mères qui allaitent.



source:femmeactuelle
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 13:15
La pilule pour maigrir Alli soulève la polémique
par Relaxnews,

Une pilule contre l'obésité sera disponible en France sans ordonnance dès le 6 mai prochain. Commercialisé par GlaxoSmithKline sous le nom d'Alli (orlistat 60mg), il permettrait de perdre 50% de poids en plus qu'en suivant un régime sans aide médicamenteuse.


L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a émis le 10 avril des mises en garde quant à la commercialisation et l'utilisation de ces pilules.

Ce médicament est une forme allégée du Xenical 120mg, disponible en pharmacie sur ordonnance depuis dix ans. Il est indiqué pour les adultes voulant perdre du poids et ayant un indice de masse corporel supérieur ou égal à 28 kg/m2.
Commercialisé entre 50 et 60 euros par mois de traitement, Alli est recommandé par le laboratoire GlaxoSmithKline pour une durée maximum de six mois.

En plus du remède à proprement parler, il propose aussi un programme d'accompagnement, avec des conseils nutritionnels et des propositions d'activités physiques, pour encourager les patients à adopter un mode de vie plus sain.
Le principe actif d'Alli, l'orlistat, agit localement au niveau du système digestif en empêchant l'absorption de 25% des graisses alimentaires consommées qui sont alors éliminées par voies naturelles. Ce médicament ne provoquerait pas d'accoutumance, selon le laboratoire GlaxoSmithKline.

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) estime pourtant que ces médicaments ne conviennent qu'à des patients ayant déjà suivi sans succès un régime hypocalorique, avec l'aide d'un médecin.
Par ailleurs, elle met en garde contre la survenue de certains effets indésirables digestifs (flatulence, incontinence de selles) si un régime alimentaire pauvre en graisses n'est pas suivi scrupuleusement.
L'agence de sécurité sanitaire a également demandé à ce que les pharmaciens vérifient que le patient présente bien un cas d'obésité avec un indice de masse corporelle supérieur à 28.

L’avis du nutritionniste Yann Rougier


Pour le nutritionniste Yann Rougier, auteur de Le régime Slim-data en 120 recettes, mais aussi fondateur et directeur scientifique de Forté Pharma, laboratoire concurrent sur la marché de l'aide au régime, ce médicament présente surtout un intérêt marketing.


Que pensez-vous de la commercialisation d'Alli ?

Yann Rougier : Il faut rappeler que cette pilule utilise la même molécule qu'un médicament en vente sous ordonnance depuis une dizaine d'années, Xenical, en réduisant les doses de moitié. Alli contient 60 mg d'orlistat, alors que Xenical est dosé à 120 mg. Ce dernier est très utile pour lutter contre l'obésité. Mais la commercialisation d'Alli, comme une aide au régime, relève surtout du marketing. Cela va sûrement relancer les ventes du laboratoire GlaxoSmithKline.


Quelles réserves émettez-vous contre ce médicament ?

Y. R. : Je ne vois pas bien l'intérêt de mettre en vente libre un médicament utilisant une molécule dosée à moitié, quand on sait qu'il suffit de prendre deux pilules pour obtenir le même effet que le médicament disponible sur ordonnance. Pour moi, cela pose un problème éthique : qui va se procurer le médicament et pour quelle utilisation ? Ensuite, je vois mal comment un dosage à 50% de la molécule permettrait d'obtenir des résultats proches de 80% de ceux obtenus par le médicament d'origine. C'est pourtant ce que prétend le laboratoire, mais cela me paraît douteux scientifiquement. Enfin, les organismes des personnes en surpoids sont souvent fatigués, et ce n'est pas forcément une bonne idée de déséquilibrer encore plus leur métabolisme digestif par cette pilule qui fonctionne sur l'assimilation des graisses.


Les autorités sanitaires ont chargé les pharmaciens de faire preuve de vigilance quant à la vente de ce médicament. Pensez-vous que cela sera respecté ?

Y. R. : Les pharmaciens vont devoir vendre ce médicament uniquement aux majeurs ayant un indice de masse corporelle supérieur à 28 kg/m². Or, pour calculer cette masse corporelle, il faut peser les patients, ce qui me semble difficilement faisable en pharmacie, notamment par manque de temps. Même avec beaucoup de bonne volonté, les pharmaciens ne pourront pas appliquer ces mesures de vigilance.



source: femmeactuelle
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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 16:48
y a-t-il une vie sexuelle pour le couple après 50 ans ? Lorsque l'un y pense, il (ou elle) n'en a pas toujours les moyens, tandis que l'autre se demande de qui vient le problème. Elle ne m'aime plus ? Il ne me désire plus ? Si nous avons les moyens techniques pour remédier aux problèmes sexuels, passés 50 ans, le plus important est encore le désir : “avoir envie d'en avoir envie”, et oser en parler.

 

Le corps ne suit pas toujours

« Mon patient le plus âgé a 99 ans, et j'ai aussi une dame de 89 ans (et demi) », raconte Sylvain Mimoun, gynécologue et andrologue. Ils me préviennent : « surtout ne me dites pas que c'est l'âge, docteur ! » Mais s'il n'y a pas d'âge pour l'amour, en revanche, le corps ne suit pas toujours, et c'est bien normal. Des traitements sont aujourd'hui bien adaptés aux diverses déficiences sexuelles des deux sexes.

Version homme

 

La baisse de testostérone commence dès 40 ans, entraînant des effets indésirables qui sont parfois le reflet de ce que ressentent les femmes. Stanley, un Américain de 55 ans, assistant au groupe de parole de sa femme ménopausée ne peut s'empêcher de comparer leurs symp­tômes : dans son propre groupe de parole (nous sommes en Amé­rique !), on parle de changement d'humeur, d'irritabilité, de maux de tête, de pertes de mémoire, de gain de poids, de baisse de libido… et même de bouffées de chaleur ! C'est un des témoignages tirés d'un livre sur "Le syndrome du Mâle Irritable" (malheureusement non tra­duit en Français). Mais ce qui fait la grande différence entre Stanley et son épouse, c'est que lui n'aura jamais d'arrêt complet de l'appareil hormonal. « Les femmes tombent de la falaise », écrit l'auteur (tou­jours américain) de Male Ménopause, pour illustrer son propos, « tan­dis que les hommes roulent en bas de la pente ». C'est pourquoi on ne parle pas de phénomène de type "ménopause" à proprement parler, mais on évoque une "andropause", plus discrète, et qui n'empêche pas de concevoir des enfants. « Ils ne souffraient pas tous, mais tous étaient atteints » : ce n'est pas de la peste de La Fontaine qu'il s'agit, mais plus de la moitié des hommes de cet âge déplore une impuissance passagère, de légère à grave (souvent en relation avec des problèmes de santé, tels que insuffisance hépatique, rénale ou cardiaque, hypertension, diabète). Ils ont même parfois aussi, des bouffées de chaleur. Si, si... Mais, pudiques, ils ont encore du mal à en parler.

Version femme

Cela est plus connu, davantage médiatisé. L'aspect le plus désagréable de l'affaire concerne, pour un quart des femmes, l'assèchement des parois vaginales, alors même qu’elles ressentent toujours du désir, ce qui rend les rapports douloureux. L'homme se dit alors que sa femme ne le désire pas, et cela n’améliore pas son érection. Réactions en chaîne … Beaucoup de femmes confondent encore fin de la possibilité de concevoir et fin de la vie sexuelle. Mais pour près des trois quarts, la vie sexuelle ne s’interrompt pas à la ménopause. Au contraire, la retraite, le départ des enfants, donnent plus de temps aux loisirs. Selon certains spécialistes, ces problèmes sont surtout « dans la tête », tandis que pour d’autres, plus versés dans la médecine, il ne s’agit que d’effets hormonaux mécaniques. « La réalité se situe bien sûr entre les deux », remarque le Dr Mimoun, car un aspect retentit sur l’autre.

Les chiffres masculins

  • Si seulement 19 % d'hommes avouent une insatisfaction dans leur vie sexuelle, 52 % souffrent ou ont souffert d'une impuissance légère à grave.
  • Ils sont de 20 % à 40 % à avoir des problèmes d'érection entre 60 et 69 ans, et de 50 à 75 % après 70 ans. Mais seuls 30 % des hommes qui ont des problèmes en parlent à leur médecin.
  • 30 % des hommes ressentent des bouffées de chaleur.
  • Les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes à se soucier de leurs performances sexuelles.

Les chiffres féminins

  • 43 % des femmes ménopausées ont des dysfonctionnements sexuels, mais seulement un quart demande de l'aide.
  • 70 % ressentent des bouffées de chaleur.
  • Les trois-quarts des hommes de plus de 65 ans pensent que le sexe est important, contre seulement la moitié des femmes, qui privilégient l'aspect affectif.

Cherchez l'erreur

86 % des hommes mais seulement 64 % des femmes de 50 à 69 ans disent avoir eu au moins un rapport sexuel dans le mois ... On ne parle pas du pourcentage de perte de mémoire !

 

 

Jusqu’au bout, mais pas de la même façon

De plus en plus d’hommes viennent consulter, se réjouit le Dr Mimoun, et les femmes aussi, pour elles ou pour leur mari, en poisson-pilote, en quelque sorte. Les articles des journalistes y sont sans doute pour quelque chose ! On peut faire l’amour jusqu’au bout de la vie. Mais pas forcément de la même façon. Le temps de réaction se ralentit. Les taux d’hormones sexuelles baissent en effet inexorablement, mais pas de façon systématique, et plus ou moins selon les capacités physiologiques de chacun et chacune. Cela entraîne des effets physiques et psychiques. Une baisse d’érection ou une sécheresse vaginale ne veut pas dire baisse de désir. Le malentendu est réciproque !


Chez l'homme

Le taux de testostérone baisse de 1 à 2 % par an à partir de 40 ans. Mais il en restera toujours un peu. Les symptômes liés à cette baisse hormonale sont : une dimi­nution du sperme et une infertilité croissante, une éjaculation retardée ou précoce, un défaut de concentration et d'agressivité, une tendance dépressive, des bouffées d'anxiété, des troubles du sommeil, une prise de poids abdominale, des cheveux plus fins, des bouffées de chaleur et … un endormissement après les repas. La baisse s’accroît en cas de chimiothérapie, de diabète, d’insuffisance hépatique ou rénale. Il convient alors d'analyser le taux de testostérone biodisponible afin de déterminer si un traitement androgénique est pertinent.Une seule prise de sang suffit. La seule contre-indication est le cancer de la prostate. Le traitement diminue le cholestérol total, améliore l'insulinorésistance (risque de diabète), pourrait diminuer les crises d'angine de poitrine et entraîne un effet relaxant artériel. Bien sûr, un suivi médical sérieux est nécessaire. Mais, si le traitement peut redonner l'ardeur de leur 20 ans à certains patients, les érections ne suivent pas toujours : dans ce cas, certains traitements peuvent relancer la mécanique.Ils sont contre-indiqués en cas de problème cardiaque avéré. Le cardiologue trouvera une alternative. Il en existe : leur action est plus rapide et la durée rallongée. Mais c'est aussi cher : l'amour n'a pas de prix !

La testostérone peut se prendre en comprimé, en gel, voire en injection intramusculaire tous les mois ou tous les trois mois. Le temps de traitement va dépendre du niveau hormonal et des réactions : parfois tout redémarre gentiment.

A savoir : un homme peut jouir sans érection et sans éjaculation. La présence d’une compagne désirée restera l’arme absolue contre la baisse des performances.

 

Chez la femme
Le ralentissement, puis l'arrêt de sécrétion des hormones féminines entraîne une réduc­tion du flux sanguin dans le vagin, des bouffées de chaleur, une diminution de la souplesse de la peau et des muqueuses, un assèchement des parois vaginales, des troubles de l'humeur, une plus grande sus­ceptibilité, un gain de poids. Si le traite­ment hormonal substitutif est parfois remis en question, il convient à beaucoup de femmes, pour une durée limitée « d'ailleurs, la moitié des femmes qui ont abandonné le traite­ment substitutif y revient, précise le Dr Mimoun, car il y a des bénéfices. On a relativisé les résultats des études améri­caines et réadapté les dosages », et il existe une panoplie de traitements locaux, tels les gels lubrifiants ou les crèmes estrogé­niques pour améliorer la sécheresse vagi­nale et donc le confort sexuel. Là aussi, l'arme absolue c'est un compagnon aimant et aimé. Il n'y a pas de pilule miracle contre le désamour… Pour les femmes dont le désir s'est émoussé, une bonne nouvelle : en plus des gels lubrifiants, un nouveau traitement féminin, sous forme de patch, va pro­chainement être lancé. A base de testo­stérone, il relance l'envie "d'avoir envie", rétablit la lubrification vaginale. Rappelons que les ovaires produisent aussi de la testostérone, qui diminue à la ménopause. Des effets secondaires peuvent survenir avec cette hormone (rares) : de l'hirsutisme (une augmentation de la pilosité) ou une augmentation du taux de cholestérol.

A savoir :
en cas d'abstinence prolon­gée, les traitements mettent plus de temps à agir (parfois quelques semaines).

La clé d'une vie sexuelle réussie
Communiquer et garder confiance en soi (et en l'autre !). On ne s'en sort pas tout seul, et il n'y a pas que les autres qui vieillissent ! Dans les cas de couples d'âge différent, le plus jeune va dynamiser l'autre. Aujourd'hui, tout le monde sait qu'il y a des moyens d'améliorer la vie sexuelle. Quant aux nouveaux couples : ils y mettent plus d'énergie ! « Les caresses de mon mari, c'était labourage et pâturage », raconte cette patiente de 65 ans, qui a refait sa vie. « Forcément, on fait moins souvent l'amour, mais c'est plus dense, plus profond ». Ne laissons pas nos hormones nous gâcher la vie, d'autant plus qu'elle est plus longue ! « Les femmes d'aujourd'hui sont plus actives, matures, plus positives vis-à-vis de la sexualité, aimant la vie », souligne Syl­vain Mimoun. Un petit traitement, un petit régime, un peu d'exercice, ce n'est pas si difficile. Le dialogue ? Un moment de honte est vite passé ! Le sexe et l'amour sont des anti-âges formidables.

 



source:Avenirs de femmes n°16

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