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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 12:11
Essais bébé et l'homéopathie
Edito : Voila plusieurs mois que vous tentez de faire un enfant. Mais rien n'y fait, bébé ne vient pas. L'homéopathie peut vous aider en cas d'infertilité fonctionnelle.

Le principe:
L'homéopathie est une médecine douce qui fonctionne sur le principe de l'ingestion à doses minuscules de substances. Elle consiste à faire fondre sous la langue des granules composées de certaines substances. Ces substances provoquent certains troubles chez des personnes saines. En ingérant ces mêmes substances lorsque l'on subit ces mêmes troubles, c'est aider à la guérison.
Les substances utilisées le sont à dose infinétésimale donc, pas de danger de se rendre malade. N'oublions pas non plus que l'homéopathie traite une personne dans sa globalité et non pas uniquement selon sa maladie, l'homéopathie prise sert souvent  à régler différents problèmes dans votre corps, bref ce ne sont que des bénéfices de se soigner par homéopathie.
Si vous n'avez jamais utilisé l'homéopathie nous vous conseillons de consulter un médecin homéopathe pour qu'il vous guide et vous prescrive un traitement de fond et surtout un traitement adapté.

Dans quel cas ?
Il existe différents traitements par homéopathie, adaptés à chaque problème.
Voici quelques exemples:
- pour améliorer l'équilibre hormonal(en cas d'absence d'ovulation)
- pour réguler le cycle
- pour améliorer la qualité de la glaire cervicale
- pour améliorer la qualité de la muqueuse utérine pour faciliter la nidation
- pour préparer l'utérus à la réimplantation de l'oeuf en cas de FIV
- pour supporter le stress des essais et de la PMA.

Combien de temps?
Pour provoquer une grossesse, l'idéal est de prendre le traitement pendant 3 à 6 mois à raison de granules deux fois par jour, avec un traitement de fond(sur prescription d'un homéopathe) à prendre le week end.
Dans les autres cas, demandez conseil à un professionnel de la santé qui vous conseillera au cas par cas.

Que prendre?
Voici quelques exemples de substances homéopathiques qui peuvent vous être utile dans les essais bébé. Cependant, pour une meilleure efficacité, nous vous conseillons de vous rapprocher de votre pharmacien ou d'un médecin homéopathe qui adaptera le traitement homéopathique (substance, dilution) à vos troubles et votre état de santé actuel.

Voici quelques indications thérapeutiques ainsi que le traitement homéopathique adapté:

pour favoriser la fécondation pour des cycles de 28 jours( sous forme de dose à prendre en prise unique ):
- Ovarium 7CH, 1 dose au jour 5 du cycle( le jour 1 étant celui de l'arrivée des règles)
- Folliculinum 7CH, 1 dose à jour 7
- Progesteronum 7CH, 1 dose à jour 21

pour réguler des cycles longs(35 jours et plus)
 
- LHRH 15CH, 5 granules tous les matins sauf au moment des règles
- Folliculinum 15CH, 1 dose à jour 15 et une autre à jour 29
- Progesteronum 5CH, 5 granules de jour17 jusqu'au jour des règles
 
pour lutter contre l'impact psychologique des essais ou d'une PMA
- Ignatia amara 9CH, 5 granules matin et soir
- Gelsenium 9CH, 5 granules matin et soir

pour avoir une glaire cervicale de bonne qualité
 - Lycopodium 9CH, 5 granules matin et soir
 
- Gelsenium 9CH, 5 granules matin et soir



Source: www.netenviesdebebes.com 
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 16:52

  L’homéopathie est une méthode thérapeutique qui consiste à soigner à l’aide de remèdes préparés premièrement à partir de sels métalliques, deuxièmement de substances animales et troisièmement de plantes. 
    Cela dit, quelle différence existe-t-il entre les préparations homéopathiques et les médicaments que le médecin traitant prescrit ? La différence réside en ce que les médicaments habituels agissent par voie chimique sur l’organisme, tandis que les produits homéopathiques le font de manière informative uniquement, c’est-à-dire sans intervenir sur le processus biochimique interne. 
    Je vais tenter d’expliquer ce que signifie “ agir de manière informative ”. Dans chaque médicament, par exemple dans le magnésium ou les préparations à base de calcium, se trouve une certaine dose de ces produits, disons un gramme. Tout le reste n’est que produit liant neutre. Dans les préparations homéopathiques fabriquées à partir d’un même produit, la substance active (p.e. le magnésium ou le calcium dans lemagnesium phosphoricum ou le calcium carbonicum) n’est pas d’un gramme par pilule mais souvent d’une molécule seulement, tout le reste n’étant composé que de produit liant neutre. 
    Pas mal, n’est-ce pas ? Le médecin prescrit au patient une molécule trois fois par jour, avant les repas. Le plus intéressant toutefois est que dans un très grand nombre de cas, une seule et unique molécule est aussi efficace, voire parfois plus efficace qu’une dose élevée du même produit. La question se pose alors de savoir pourquoi les usines pharmaceutiques ne fabriquent-elles pas les médicaments sous forme de molécule ajoutée à un produit liant neutre, à la place de gaspiller en les compressant par gramme dans les pilules ? La réponse est que pour certains ça marche avec ceci, et pour d’autres avec cela. 
   Ce n’est pas seulement la dose qui différencie l’homéopathie de la pharmacologie. La destination des préparations diverge également dans une large mesure. 
   Prenons par exemple la caféine. Il est bien connu que la caféine ayant des propriétés stimulantes, il est déconseillé avant d’aller dormir de consommer du café ou autres produits contenant de la caféine, sinon nous n’arriverons pas à nous endormir avant un bon moment. Du moins c’est l’expérience que nous en avons au quotidien et aussi ce que la pharmacologie enseigne. En homéopathie, c’est justement l’inverse qui est vrai. Contre l’insomnie, on prescrit précisément de la caféine (naturellement en une dose homéopathique) qu’il faut ingérer avant d’aller se coucher. Et tout ceci n’a rien d’une absurdité, d’une “ logique tordue ”, mais se base sur le principe du père fondateur de l’homéopathie, Samuel Hahnemann – “ Similia similibus curantum ” – “ Soigner les semblables par les semblables ”. Si vous consultez un homéopathe pour une “ thyréotoxicose ”, celui-ci vous prescrira de l’iode, et si l’on vous y envoie pour les symptômes d’un empoisonnement par arsenic, le remède sera l’arsenic. 
   Pour un médecin généraliste, peu importe si le patient est bon ou méchant, quelle est la couleur de ses cheveux, s’il est ordonné ou non. Il prescrit des pilules contre la toux et au revoir. A contrario, l’homéopathe, avant de prescrire quoi que ce soit, se met sans condition “ à fouiller dans l’âme du patient ” et lui pose des questions “ idiotes ” : “ De quel tempérament êtes-vous, calme ou stressé ? ”, “ Arrivez-vous à vous calmer rapidement ? ”, “ Si vous vous fâchez avec votre conjoint, avez-vous tendance à casser des assiettes ou plutôt à garder votre colère en vous ? ” 
   Pourquoi de telles informations sont-elles nécessaires ? Puisqu’il existe aussi en homéopathie “ des dragées contre la toux ” : on les prescrit et le problème est résolu. Effectivement, il y en a, mais à vrai dire, les différentes préparations homéopathiques n’agissent pas uniformément sur les divers types de personnes. L’homéopathe choisit parmi les remèdes “ contre la toux ” celui qui est adapté à un malade donné, et non pas à tous ceux qui toussent.
 

 

    Premièrement parce que le malade ne prend pas de produits synthétiques qui lui “ empoisonnent ” le foie et l’organisme entier, mais des granulés sucrés inoffensifs. On ne sait s’il va guérir ou non, ce qui est sûr, c’est que cela ne nuit pas. 
   Deuxièmement, les produits homéopathiques sont généralement moins chers
   Troisièmement, les personnes qui vont consulter un homéopathe sont celles qui ont longuement été traitées en policlinique et sans résultat, qui ont déjà essayé tout l’arsenal de soins chimiques à disposition, et que la médecine “ officielle ” a désillusionnées
   Quatrièmement, et sans doute le plus fondamental : le cabinet de consultation d’un homéopathe n’évoque pas en nous les pensées hypochondriaques habituelles du genre “ je suis déjà un vieux malade, qui a besoin d’un traitement médical… ”, que nous provoque généralement la vue des policliniques. La médecine académique n’est qu’une allusion voilée de la mort. Face à cela, notre perception sur la prise de produits homéopathiques équivaut à une sorte de divertissement : des cachets vitaminés et des petites dragées inoffensives, et en plus utiles.

 

    Pour travailler, l’homéopathe a uniquement besoin d’un stylo, de quelques feuilles de papier et d’une tête bien pensante. Pas besoin de cabinet spécial, la consultation pouvant aussi bien être poursuivie dans une cuisine ou sur le banc d’un parc. Une installation onéreuse n’est pas non plus nécessaire. Il ne doit pas avoir peur de prescrire un “ mauvais ” médicament, puisque cela ne peut faire aucun mal, il peut donc dormir tranquille. 
   Mais ce ne sont que des détails. Le plus important réside en ce que l’homéopathie est une activité extrêmement fascinante. L’homéopathe doit aussi être en même temps psychologue pratiquant. Bon, mais qui ne s’intéresse pas à la psychologie ? À proprement parler, chacun de nous estpsychologue pratiquant. Nous procédons tous à la classification psychologique des uns et des autres au rang de “ intelligent ”, “ idiot ”, “ mufle ” (ce dernier relevant presque d’une catégorie astrologique) ou encore “ bon garçon ” (“ fils à sa maman ”), “ vraie femme ” (“ belle nana ”), “ sympa ”. L’homéopathe – au moment où il se casse la tête sur la destination du produit – fait à vrai dire la même chose que chacun de nous au quotidien, seulement dans une autre dimension. Aimeriez-vous savoir ce qu’une personne intelligente pense de vous ? Si vous n’avez pas peur de perdre vos propres illusions, allez voir un homéopathe. Dans les pages suivantes, vous pourrez trouver le nom des produits que l’homéopathe a pour habitude de prescrire. C’est-à-dire qu’en fonction du remède qu’il vous prescrit, il vous considère ainsi. 
   Les produits homéopathiques ne sont pas prescrits seulement sur la base de caractéristiques psychologiques, mais également de symptômes physiques. Il existe des “ petites billes ” purement constitutionnelles et psychologiques, comme par exemple le phosphore, la belladone ou le platine, d’autres purement symptomatiques, dans le sens stricte du terme. L’homéopathe n’établit pas un diagnostic, il traite les symptômes : maux de tête, toux, polyurie, etc. 
   Le traitement sans diagnostic est quelque chose de mystérieux. Du point de vue de la médecine conventionnelle, un non-sens. Selon une optique alternative, cela ne pose aucun problème dans la mesure où les “ petites billes ” n’agissent pas contre les maux de tête ou la toux, mais stimulent l’autorégulation de l’organisme, font disparaître la migraine, l’asthme et qui sait quoi d’autre encore.
Voici le cas de Lilia :

“ On m’a traitée pendant sept ans pour une stérilité. Les médecins n’ont pas cessé de me prescrire des cures d’hormones et ont essayé à deux reprises une insémination artificielle, sans résultat. Désespérée, je suis allée chez un naturopathe qui a effectué un diagnostic de l’iris et m’a prescrit des produits homéopathiques. J’en ai pris pendant trois mois. À présent, je suis enceinte de trois mois et mon gynécologue dit que ma grossesse se passe parfaitement bien. ”

    Depuis, Lilia a donné naissance à un beau petit garçon. La mère est heureuse et n’a maintenant plus besoin de la médecine naturelle. Fantastique ? Oui, mais pas pour l’homéopathe, parce que lui, c’est tous les jours qu’il rencontre les effets miraculeux des “ petites billes ”.

 

    Différents types de personnes y appartiennent, auxquelles se rapportent des facultés physiques et psychiques ainsi qu’une prédisposition à la maladie. Chacun de ces types porte le nom d’un produit homéopathique dont l’action sur lui est la plus efficace. C’est la raison pour laquelle l’homéopathe, alors qu’il examine le patient, s’emploie à “ conformer ” son profil à un produit. Il pose alors d’étranges questions, comme “ durant votre enfance, étiez-vous du genre à manger de la craie ? ”. 
   La constitution homéopathique coïncide parfois avec la classification de l’individu chez Leonhard, en étant toutefois bien plus variée. Elle englobe tous les types fondamentaux et complémentaires. Quant à savoir combien parmi ceux-ci le spécialiste en utilise – dix, trente, trois cents – tout dépend de la connaissance qu’il a accumulée à partir d’ouvrages spécialisés et de sa bonne mémoire. 
   Je vous présente ci-dessous en bref quelques données constitutionnelles (type psychologique) et pathogènes (symptômes de base) de produits homéopathiques, parmi lesquelles vous pourrez choisir ce que bon vous semble. Toujours est-il que les produits homéopathiques peuvent être achetés sans ordonnance.

    Nitrate d’argent (Argentum nitricum)

   Constitution : maigre, pâle, inquiet, toujours pressé, visage de martyre, neurasthénique. Ce genre de personnage, tout comme le Pinocchio sculpté dans le bois du conte italien, s’agite constamment et met tout sans dessus dessous. Ses paroles sont des flots de mots, son écriture est souvent illisible et il omet la ponctuation. Il est incapable de gérer son temps, il est en retard pour tout. Chez lui, c’est le désordre. Il ne sait où se trouve quoi, et cherche donc toujours quelque chose. Impatient, il est incapable d’attendre. Il adore les sucreries, mais ne peut pas les consommer en grande quantité.

    État général : les maladies des personnes de type argent correspondent à leur caractère psychologique. Elles sont toutes d’“ origine nerveuse ”, comme l’affaiblissement, maux de têtes fréquents, étourdissements, différentes phobies, en premier lieu le vertige, polyurie “ due à la peur ”, diarrhée, maux d’estomac, asthme “ nerveux ”, maladies de la peau.

    Indications : si vous appartenez à ce type de personne, vous pouvez changer votre état général en restant à l’air frais et en apprenant comment ne pas fixer votre attention sur des pensées “ effrayantes ”.

    Platine (Platinium metallicum)

    Constitution : le platine étant un métal précieux, les représentants de ce type – comme Margaret Thatcher – se comportent comme si eux-mêmes étaient des trésors sans égal. Ce sont des individus beaux et fiers, “ conscients de leurs valeurs ”, cruels et méprisant leur entourage. Si une femme de type platine n’est pas devenue une célébrité, elle souffre alors de mégalomanie, se prend pour une reine, sinon une princesse récusée qui regagne son trône “ sur le cadavre des autres ”. Pour elle, le mari – comme tous les autres hommes – n’est que de la petite monnaie : il est juste bon pour la servir. Toutes les personnes de son entourage sont insignifiantes et indignes d’elle. La femme platine est née pour rencontrer l’Homme, c’est-à-dire le vrai – le “ chevalier sur son cheval blanc ”, qu’elle échange tôt ou tard sans réfléchir pour un chevalier en Mercedes. Il n’existe personne ou presque qui pourrait satisfaire cette créature hyper-sexuelle. Si les caresses sexuelles lui provoquent un orgasme, l’acte en tant que tel lui fait perdre connaissance.

    État général : il constate sa nature. Ses réactions hystériques fréquentes conduisent à des dépressions, maux de tête, hypochondrie, et ses vertus sexuelles à nombre de maladies gynécologiques.

    Indications : il serait bon que les hommes suivent l’aphorisme suivant : “ Si une femme n’a pas raison, demande-lui pardon ”. Avec ceci, ils peuvent diminuer de moitié les crises d’hystérie de la femme “ platine ”.

    Carbonate de calcium (Calcium carbonicum)

    Constitution : de caractère droit, rassemblé, déterminé, prévisible, soigné, peu bavard, digne de confiance, persévérant, loyal, discipliné, concret et têtu. De tempérament calme. C’est un individu qui a le sens des responsabilités. Il ne renonce pas à ses principes : la victoire ou la mort. Il est de constitution logique, sentimentalement équilibré. Ses gestes sont réglés, sa démarche est militaire, il s’assoit assurément. Il n’est pas joyeux, mais n’est pas grincheux non plus. Il n’a guère de fantaisie, les tâches qui lui sont attribuées doivent lui être expliquées en détail, sans quoi il s’y perd. Il sait exactement ce qu’il veut. Il n’aime pas les changements. S’il fait quelque chose, c’est une valeur sûre, “ sans retour ”. C’est l’homme du travail monotone, il travaille facilement sur un tapis roulant. Enfant, il n’aimait pas les jeux bruyants. Il a peu d’amis, mais son amitié “ dure jusque dans la tombe ”.

    État général : le calcium est l’élément constitutif des os. Le point faible de l’individu de type calcium est l’ossature. Il ressent habituellement des douleurs à la colonne et aux articulations, en plus d’être souvent touché par d’autres maladies telles que maux de tête, allergie, douleurs cardiaques, problèmes sexuels.

    Indications : étant donné que ses os ne supportent pas l’humidité et le froid, il est préférable qu’en automne et en hiver cet individu s’habille bien, comme pour une excursion au Pôle Nord. En plus de cela, les soirs de pleine lune il ne doit planifier aucun travail intensif, car en cette période il n’est pas au mieux de sa forme.

    Cuivre (Cuprum metallicum)

    Constitution : les lecteurs se souviennent sûrement du champion du monde de boxe Mike Tyson, qui tantôt s’est retrouvé en prison pour violences sexuelles, tantôt sur le ring a mordu l’oreille de son adversaire dans le feu de l’action. Le cuivre est donc un personnage hargneux, rude, désagréable, renfermé, déséquilibré, qui dans sa colère noire broie tout ce qui lui tombe sous la main. L’individu de type cuivre n’aime pas que quelqu’un l’effleure, tout comme il ne supporte pas qu’on se tienne près de lui, et en général il n’aime pas côtoyer les autres. S’il n’a pas de signes distinctifs particuliers, en revanche sa hargne et son regard antipathique sont toujours représentatifs de sa personne.

    État général : la nature irritée prédestine à un état général irrité. Chez l’“ homme de cuivre ”, les spasmes et les convulsions sont caractéristiques. Les spasmes bronchiaux déclenchent des convulsions asphyxiantes, les spasmes intestinaux des coliques, constipations et diarrhées, tandis que les spasmes vasculaires provoquent une hypertension et des maux de tête fréquents. Ces douleurs spasmodiques aiguës débutent soudainement et disparaissent comme elles sont apparues. Épilepsie, agitation nerveuse, bégayement, phobies, crampes dans les jambes le réveillant la nuit caractérisent cet individu malveillant.

    Indications : si les représentants de type cuivre se comportent avec leur entourage de manière uniquement malveillante, ils s’aiment beaucoup eux-mêmes. C’est la raison pour laquelle le commandement de la bible “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ” serait pour eux le remède le plus efficace. Si l’on tente de forcer cet individu à garder le lit, cela ne fait qu’empirer son état général. La thérapie par le travail est bien plus utile dans son cas.

    Natrium (Natrium muriaticum)

   Constitution : le natrium muriaticum est appelé communément sel de cuisine. Les amoureux de cornichons et de harengs salés sont très sensibles, exaltés, susceptibles, pleurnichards, attentionnés et aimant leurs proches. En même temps, ils sont rancuniers : ils ne pardonnent jamais les offenses reçues, se souviennent de tout, vivent avec leur souvenir d’“ injustices ”, sont souvent pris de crises d’hystérie et ne supportent pas d’être consolés. Durant l’enfance, cette nature est souvent la cause de conflits avec les plus âgés. 
   Les personnes de type natrium sont aussi faibles mentalement que physiquement. Des poches sous les yeux et une peau moite les caractérisent.

    État général : comment notre état général réagirait-il après avoir avalé plus d’un demi-verre de sel ? Nous aurions soif, puis mal à la tête, viendraient ensuite haut-le-cœur, vomissements, diarrhée. Si nous en avalions un verre entier, aux symptômes précédents s’ajouteraient des troubles du rythme cardiaque, asthme, anémie. Ces maladies sont caractéristiques de la personne “ salée ”. Ce type d’individu n’a aucun problème de conception. C’est justement la raison pour laquelle les homéopathes prescrivent des produits au natrium aux femmes qui “ ne peuvent pas ” tomber enceinte.

    Indications : une position couchée sur le dos ainsi qu’une cure sudorifique améliorent leur état général.

    Phosphore (Phosphorus)

    Constitution : les lecteurs ont peut-être déjà eu l’occasion en cours de chimie d’allumer du phosphore. Si oui, vous vous souvenez sûrement combien cette vision était belle : une flambée soudaine, de magnifiques étincelles, une fumée se dissipant rapidement. Tel un feu d’artifices. La nature de ce type d’individu est similaire à cela : un humour espiègle, une bienveillance, une tendance sociable et expansive le caractérisent. Tout comme avec d’Artagnan ou Charlie Chaplin, on ne s’ennuie pas avec lui. Une personne de type phosphore est optimiste, regarde la vie du bon côté et a tendance à effectuer des actes et des sacrifices personnels sans réfléchir. Cet individu a beaucoup d’amis, qu’il aide volontiers à tout moment, et est prêt à sacrifier le matériel pour le spirituel. Il tire souvent des plans sur la comète et tombe facilement amoureux. C’est un grand acteur et un orateur de talent. Comme les enfants, il est incapable de rester assis à une place. C’est une personne sensible. Il attrape tout “ au vol ”, ravive les espoirs, mais ensuite, plus rien. Son manque de calme et son incapacité à effectuer un travail monotone ne lui permettent pas de faire les choses jusqu’au bout. Il ne tient pratiquement aucune de ses promesses. Il a un caractère impulsif et se fatigue.

    État général : plus il s’enflamme, plus il s’épuise, se fatigue ou tombe en dépression. Parmi ses organes internes, ce sont ses os et ses poumons qui sont fragilisés. Il constate de fréquents saignements.

    Indications : le sommeil et la tranquillité lui permettent de se ressourcer en énergie perdue et d’améliorer son état général.

    Silice (Silicea terra)

   Constitution : si vous-même, cher lecteur, êtes quelqu’un de craintif, peureux, inquiet, de tendance pleurnicharde, mais têtu, vous devez selon toute probabilité appartenir au “ type silicium ”. Chétifs, rachitiques, les jambes arquées, le visage affichant une expression de souffrance, les “ enfants silicium ” sont reconnaissables de loin. La surface de leur peau mince est striée de griffures multiples qui ont du mal à cicatriser. Ces enfants sont émotionnellement abattus, quel que soit l’entourage au milieu duquel ils évoluent, ils sont assis en bout de table ou dans un coin et sucent silencieusement leur pouce afin de satisfaire leur insatiable faim. Ils luttent péniblement avec les matières de l’enseignement. À l’âge adulte, le type silicium compense son complexe d’infériorité et ses faiblesses intellectuelles par une capacité de travail et une résistance incroyables. S’il a décidé quelque chose, il le fera “ même sur les genoux ”. Il n’a pas beaucoup de force, mais son application obstinée lui permet d’en faire plus que quiconque. En pratique, personne ne peut dire non à ce “ tank obligeant ”, c’est pourquoi le “ silicium ” est irremplaçable là où par exemple quelque chose doit être obtenu. Au final, le type silicium n’est pas une figure négative. Un individu courtois, optimiste, qui voit toujours le bout du tunnel.

    État général : l’énorme capacité de travail fatigue assez vite physiquement et mentalement les personnes de type silicium. À défaut de cela, elles pourraient renverser les pôles de la Terre. L’autre particularité de leur habitus réside dans leur immunité faible. Ces individus sont prédisposés au rhume et sans cesse aux sinusites, aux otites et aux pneumonies. Ils sont souvent couverts de pustules. Toutes ces maladies traînent et ils guérissent difficilement. À partir de 25 ans, leur capacité de défense se normalise de manière relative, sans pour autant atteindre un niveau normal. Les individus de type silicium tombent souvent malade.

    Indications : afin de ne pas tomber malade aussi souvent, les personnes de type silicium doivent éviter le froid, le travail trop intellectuel, ainsi que les longs voyages. Leur état général s’améliore immédiatement dès qu’ils sont au chaud.

    Soufre (Sulfur)

   Constitution : l’individu “ sulfureux ” est un personnage à multiples facettes. D’extérieur, il est gros, négligé et dégage une odeur de transpiration. Chez lui règne un grand désordre, il ramène tout et ne jette rien. Toutefois, ce que les autres voient comme un désordre est la norme de vie du “ soufre ” : il sait où chaque chose se trouve. Ce personnage volubile, impatient et acariâtre est d’un égoïsme sans fin. Il ne se préoccupe aucunement du regard des autres, seulement de lui-même – de ses propres réflexions, passe-temps. Heureux, malheureux, il se voit prêter des choses, mais ne rend jamais rien. Tout comme l’idée que peut-être lui aussi pourrait aider les autres ne lui traverse jamais l’esprit. Le type “ soufre ” est particulièrement avide et mesquin. Il est près de ses sous, mais s’il s’agit de s’acheter une voiture, celle-ci doit alors être la meilleure. L’“ enfant soufre ” est la croix de ses parents : il a perpétuellement faim et crie toute la nuit. Il obtient régulièrement la juste moyenne à l’école. Vous voulez savoir pourquoi ? Du fait de sa grande intelligence. Pour lui, ce que l’on enseigne est ennuyeux. Et quand il sera grand, il deviendra, on ne sait comment, une personne dotée d’une extraordinaire connaissance. Cela signifie simplement que les “ personnes de soufre ” ont une capacité extrêmement développée à retenir l’essentiel. Si à cela s’ajoute une grande capacité de travail, il ne leur semble alors pas trop difficile – comme à des Mendeleïev,Karl MarxBalzacEinstein – de faire des découvertes scientifiques, ouvrir de nouveaux horizons scientifiques ou encore créer des œuvres artistiques. Ce type est presque toujours en train de travailler la nuit, ne se ménage pas et parvient rarement à un âge avancé.

    État général : une personnalité à multiples facettes s’accorde avec un grand nombre de maladies. Si l’homéopathe ne sait quoi lui prescrire, il penche toujours pour le sulfure.

    Indications : par temps mauvais, la personne de type soufre doit rester chez elle ; cependant par temps chaud et sec, elle doit sans condition aller se promener à l’air libre.

    Arsenic (Arsenicum album)

    Constitution : celle-ci correspond au caractère pédant de la classification léonhardienne. Le “ type arsenic ” est un individu ordonné. Chez lui, tout est à sa place. Si nous lui fixons un rendez-vous, nous pouvons être certains de ne pas le voir arriver en retard d’une seule minute. Si en revanche c’est nous qui sommes en retard, l’“ arsenic ” ne va pas s’énerver en faisant les cent pas devant l’horloge, mais – pour ne pas perdre son “ temps précieux ” – prendra un livre et commencera à en souligner des parties. Afin d’“ occuper son temps libre ”, cet individu se trouve forcément un hobby. On peut même être sûr qu’il s’y plongera profondément. Les personnes de type arsenic sont habituellement des collectionneurs disposant d’un excellent goût. Mais si l’un de ces collectionneurs a “ pour hobby ” sa propre santé, je n’envie pas son médecin traitant. Ce genre de personne, qui lit toute la littérature spécialisée et relative à la maladie, arrive en consultation et harcèle le médecin de questions sur ce qui n’a pas encore été découvert chez lui.

    État général : l’individu de type pédant a souvent des maladies de la peau conduisant à des démangeaisons et des brûlures, ainsi que des inflammations de la membrane muqueuse du tube digestif. Il souffrira toute sa vie de gastrite, colite, cholécystite ou d’hémorroïdes. Bien entendu, cela ne signifie pas qu’il est à l’abri de l’asthme bronchial, d’une angine de poitrine ou du diabète.

    Indications : si une personne est toujours précise et à l’heure, elle peut se libérer d’un grand nombre de problèmes si elle s’habitue à aller se coucher avant minuit. Elle doit éviter le froid et absolument commencer à faire du sport.

    Mercure (Mercurius solubilis)

   Constitution : l’individu de type mercure ressemble à l’image que nous avons du personnage de l’avare chez Molière : un être détestable, égoïste, irascible, éternellement insatisfait. Son haleine et son corps sentent mauvais, tout en lui est “ suppurant ” et désagréable. Une discussion avec lui provoque à la fin en nous l’envie de nous laver et de faire disparaître de notre aura les impuretés énergétiques que l’individu de mercure “ nous a jetés dessus ”.

    État général : au caractère “ suppurant ” s’allient des maladies suppurantes. Il s’est à peine débarrassé d’un foyer de congestion, que son organisme voit apparaître une nouvelle inflammation, que ce soit les amygdales ou l’une des articulations, un ganglion qui s’enflamme ou son foie. Sa muqueuse gonfle, il devient hémophile, ses dents se déchaussent.

    Indications : le “ type mercure ” doit s’habituer à se coucher tôt, particulièrement l’hiver, étant donné que les maladies l’importunent principalement le soir, la nuit et par temps humide, tandis que le matin son état général est bien meilleur.

 Voici à présent quelques notions de produits homéopathiques d’origine végétale :


   Belladonna

    Constitution : la “ donna ” blond clair est une beauté légèrement enveloppée. Ses yeux sont comme deux points d’océan bleu azur, avec d’énormes pupilles. Sa peau est douce et sensible. Bref, c’est Marilyn Monroe ou le rêve de presque tous les hommes méridionaux. Soit dit en passant, l’homme de type nordique ne passe pas à côté de cette précieuse dame au physique d’actrice sans la remarquer. Ceci étant, il est beaucoup plus facile de faire leur connaissance qu’on ne le penserait. Les “ belladonna ” ont une nature érotique et vivante, sont ouvertes et disposent d’une imagination fertile. Elles réagissent sensiblement aux impulsions : elles tressautent au moindre bruit, supportent mal les voyages, la lumière forte, les parfums prononcés. En l’espace d’une journée, leur humeur change autant de fois que le temps en un mois.

    État général : chez ces merveilleuses beautés, ce ne sont pas seulement les romances amoureuses qui défilent avec une vitesse fulgurante, les maladies aussi. Si un jour elles sont victimes d’une angine, d’un rhume ou d’une bronchite, il est alors certain que leurs réactions s’intensifient : leur fièvre grimpe, elles sont trempées de sueur et ont des convulsions. Il va également de soi que ces fragiles créatures ont souvent des maux de tête, des vertiges, des névralgies. Il est fréquent de constater chez elles une tension artérielle “ capricante ”, des saignements intra-utérins et de l’insomnie.

    Indications : cela fera du bien à la “ belladonna ” de lui faire prendre l’air, puis de la border dans un lit bien chaud, d’éteindre la lumière et de la laisser un moment seule dans la chambre silencieuse.
 

    Fève de Saint-Ignace (Ignatia amara)

   Constitution : d’après mon expérience, c’est le type le plus répandu en Hongrie. Sa caractéristique consiste en une tension intérieure mentalement non-transformée. Ce genre de femmes sont fières et sûres d’elles. Elles réagissent de manière intense sous l’effet du stress. Elles ne maîtrisent pas leur moi intérieur, mais affichent un calme extérieur. Leur système nerveux ressemble à une corde d’arc tendue à l’extrême : il ne manque pas beaucoup pour qu’elle lâche. Mais lorsqu’il n’existe plus aucun endroit pour cacher les douleurs et tensions accumulées, les conséquences inévitables sont la crise, le divorce, voire le suicide. Bien que le fond du problème soit le stress, l’“ Ignace ” est néanmoins incapable de pleurer sur l’épaule de quelqu’un. Au mieux c’est quand elle est toute seule, mais uniquement à ce moment-là naturellement, qu’elle se laisse aller à verser des larmes. Elle veut régler seule ses problèmes. Jalouse, elle vit les reproches comme une tragédie.

    État général : de manière similaire au cuivre, les “ Ignatia ” maigres et aux cheveux foncés souffrent de spasmes, non pas causés par la colère, mais par une tension intérieure mentalement non-transformée. Son introversion peut se caractériser par ce qui suit : affaiblissement général, maux de tête, sensation d’avoir une “ boule à la gorge ”, douleurs cardiaques, ulcère à l’estomac, insomnie, fibromes de nature bénigne.

    Indications : si vous possédez un tel habitus mental, mais que vous ne pouvez vous libérer de vos “ saletés ” mentales en présence d’autres personnes, vous devez alors le faire seul. Si vous devez pleurer, faites-le. Dites à voix haute tout ce que vous avez accumulé mentalement. Encadrez la photo de votre offenseur et jetez-la contre le mur. Arrêtez-vous de fumer. Ne vous dissimulez pas derrière une apparence calme : cela n’aide d’aucune façon.

    Lycopode (Lycopodium clavatum)

    Constitution : les employés de bureau appartiennent à cette catégorie. Ils possèdent une constitution raide et efflanquée, une faible musculature, un visage pâle, ridé, affichant une tristesse acrimonieuse, vieillissant avant l’heure. Ce sont des personnes dépourvues d’humour et de sensibilité. Léon Tolstoï avait doté le mari d’Anna Karenine de cette nature.

    État général : sa nature mentalement bilieuse le prédispose à des problèmes liés à la bile : hépatite, calculs biliaires, gastro-entérite, constipation, hémorroïdes. Tout comme de fréquents calculs rénaux, rhume chronique et eczéma.

    Indications : l’état général du “ lycopode ” peut s’améliorer s’il prend l’habitude de faire, bien habillé, de longues promenades en soirée.

    Noix vomique (Nux vomica)

   Constitution : le type “ nux vomica ” ressemble à un dictateur. De tempérament agressif, dominant, les représentants typiques en sont Otello, Mussolini, Staline, Ieltsine. Le visage rond et gris, le ventre bombé, le col ouvert, le regard indolent. Il aime donner des ordres, crier, “ exercer la pression ”. Il se considère comme un chef, même s’il n’est qu’un simple gardien d’immeuble. Il est constamment agité, impatient. Il s’assoit les jambes écartées et regarde les gens comme un boa rassasié : “ je te mangerais bien, mais ce n’est pas encore le moment ”. Il est terriblement jaloux. Il aime les plats épicés et peut boire beaucoup d’alcool. L’alcool le fait souffrir, mais il ne peut imaginer sa vie sans. Il adore pique-niquer, là où il peut lui-même faire cuire ses côtelettes. En général, c’est un couche-tard.

    État général : à un patient de type noix vomique, l’homéopathe peut franchement poser la question suivante : “ est-ce tous les deux jours ou tous les cinq jours que vous êtes constipé ? ”, sans pour autant émettre des doutes quant au fait que ledit patient souffre de colique, de haut-le-cœur, de vomissements, de pression au niveau du foie. Les autres caractéristiques sont : maux de tête, hypertension, douleurs articulaires, insomnie, tremblements des membres ou de la tête, dépression, alcoolisme, sexualité doublée de problèmes d’érection et chez les femmes règles irrégulières.

    Indications : pour ce genre de personne il est préférable d’effectuer un travail qui ne nécessite pas de se lever tôt, d’observer une alimentation saine et régulière, ainsi que bien mastiquer la nourriture. L’état de ce type d’individu est en général pire en fin de matinée et juste après manger, à cause du sentiment d’irritation puis d’“ être plein ”.
 

    Pulsatile (Pulsatilla)

homeo-pulsat.gif (2520 bytes)    Constitution : le “ type pulsatile ” est féminin, son visage est joufflu, ses mouvements gracieux, élégants, sa peau est délicate et sa nature douce. Les qualités fondamentales d’une telle personne se distinguent de tous les autres types homéopathiques : elle requiert une chaleur affective, des cajoleries, un soutien, de l’attention et du réconfort ; elle s’emploie à répondre par une certaine bonté sincère. Elle ressemble à une généreuse nounou. D’emblée elle se veut bonne et gentille avec tout le monde, il est facile d’échanger des mots avec elle, au pire elle se tait pour ne blesser personne. Elle s’excuse ou demande l’autorisation pour tout. Ses caractéristiques sont douceur, nature paisible, timidité, tendresse, mélancolie, susceptibilité, compassion. Elle a pitié de tout le monde, comme d’elle-même. Les feuilletons télévisés du genre soap opéra la font pleurer. La fillette est une petite ménagère, le garçon aime faire des bisous. Enfants ou à l’âge adulte, ils sont pareillement sensibles aux critiques. Le moindre compliment les rend heureux, mais une seule petite remarque leur fait monter les larmes aux yeux. Ils ont toujours peur d’avoir mal fait quelque chose.

    État général : leur bonne santé se voit souvent troublée par des problèmes gynécologiques, endocriniens et de tension artérielle à caractère végétatif, ainsi que divers troubles digestifs. Cette personne est de type frileux. Elle prend souvent froid, attrape des bronchites ou autres maladies inflammatoires, quand les autres dans un même environnement restent en bonne santé.

    Indications : si vous êtes “ pulsatile ”, n’ayez pas peur de consulter un naturopathe. Votre nature douce et bienveillante permettra d’atteindre rapidement de bons résultats quelle que soit la méthode alternative utilisée.
 

    Herbe aux poux (Stafisagria)

    Constitution : les caractéristiques d’une telle personne résident en ce qu’elle est perpétuellement insatisfaite de tout, irascible, colérique et susceptible. Enfant, c’est quelqu’un de détestable, qui hurle, trépigne, casse tout, se tape la tête contre le mur, et qui “ extorque ” tout ce qu’il veut à ses parents. Adulte, cette personne n’est pas mieux : elle n’arrête pas de se disputer, avec ou sans raison elle est toujours prête à s’emporter. Elle ne cesse de pleurnicher et de se plaindre. Même si elle a trois armoires pleines de vêtements, “ elle n’a jamais rien à se mettre ”. Son mari a beau se mettre en quatre pour elle, il reste un “ pitoyable mendiant ”, incapable de faire en sorte que Rockefeller soit son secrétaire personnel.

    État général : il correspond entièrement à ce qui figure ci-dessus. Si par hasard cette personne doit maîtriser ses impulsions, elle accusera d’affaiblissement, de lassitude, de maux de tête, de dépression, elle sera d’humeur à ne rien faire, sauf fainéanter et menacer son entourage d’idées suicidaires. Fréquente est l’apparition chez elle d’eczéma “ d’origine nerveuse ”, de nausées et de diabète.

    Indications : ces personnes doivent manger souvent et peu. Si elles mangent d’un seul coup, leur état général se dégrade. Il est dangereux qu’elles “ regardent le cul de la bouteille ”, car elles deviennent facilement dépendantes de l’alcool. Leur nervosité disparaît si elles prennent un bain ou se couchent un moment dans leur lit chaud et douillet.

 Pour finir, je vous présente ci-dessous une préparation qui n’est d’origine ni minérale ni végétale, mais faite à partir de quelque chose d’exotique.
 

    Venin de serpent (Lachesis muta)

   Constitution : une morsure de serpent provoque souvent des réactions extrêmes. Tout comme par exemple un discours ininterrompu dont le thème varie constamment. Lénine, Hitler ou Fidel Castro sont des “ hommes-venin de serpent ” typiques. Ces individus sont d’une part loquaces, hypersensibles, apparemment ouverts, et d’autre part orgueilleux, jaloux, aux idées délirantes, de type “ piquant ”. Ils sont facilement entraînants, hypnotisent véritablement leurs auditeurs avec une montagne d’inepties et leur style désarmant.

    État général : une fois dans le sang, le venin de serpent provoque une inflammation des organes internes, des épanchements de sang et une septicémie. Durant toute sa vie, l’individu de type venin de serpent rencontre fréquemment de telles maladies.

    Indications : les symptômes typiques des “ individus venin de serpent ” s’accroissent sous l’effet des rayons de soleil, de la chaleur et de l’alcool. Il leur est donc conseillé de les éviter. Il leur est plutôt préconisé de rester à l’air frais, lequel fait diminuer lesdits symptômes.

 Amis lecteurs, vous êtes à présent en mesure de vous figurer plus ou moins sur quels types de constitution mentale se fonde l’homéopathe pour déterminer les caractéristiques d’un patient – ou plutôt les médicaments qui lui sont nécessaires. Ce n’est pas surprenant s’il est le naturopathe le plus populaire et que sa méthode soit la reine de la médecine naturelle.

source:Dr Alexandre Strasny http://www.astra-lit.com/medecinenatur/homeopathie.htm 

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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 14:11
Docteur Pai P. N. : L'homéopathie dans l'oligospermie. B.H.J., 1985,3,155.158

Le Dr

Pai est un chercheur de Bombay dont les publications dans le B.H.J., depuis une vingtaine d'années, apportent une moisson abondante de découvertes pratiques à la confraternité internationale.

Je vous donnerai en fin de commentaire, la bibliographie des articles de

Pai

, analysés ici même depuis 1964.

Pai

aborde le douloureux problème de la stérilité du couple. 50 % des ménages sans enfants sont dus à la stérilité masculine. La cause en est l'hypogonadisme associé à une azoospermie ou à une oligospermie. Le diagnostic en est aisé, car, quoi de plus facile à réaliser qu'un spermogramme ?

1) Matériel et méthodes

L'expérimentation s'est effectuée sur 36 patients oligospermiques, et sur un temps de 4 ans et demi (de décembre 79 à juin 84).

16 patients abandonnèrent au bout de 3 mois ; 20 patients poursuivirent l'expérimentation. 8 épouses subissaient conjointement des thérapeutiques gynécologiques pour des causes variées d'infertilité ; 2 hommes signalèrent des phénomènes d'impuissance.

Les remèdes employés furent

Argentum nitricum et Aurum metallicum

. Ils furent choisis par l'auteur tout à fait arbitrairement, car ils sont actifs dans l'impuissance et dans la pathologie testiculaire ; cette expérimentation fut donc tout à fait empirique.

2) Traitement

Argentum nit.

6 et 1000, plus Aurum met ; en 6., 2 granules de chaque, soit 6 granules 2 fois par jour, durant 8 semaines ; puis les mêmes remèdes, 4 jours par semaine, durant 4 semaines. Spermogramme au bout des 12 semaines.

La thérapeutique est poursuivie chez les patients objectivant une augmentation de plus de 50 % du nombre de leurs spermatozoïdes, et cela durant 12 semaines, mais seulement 4 jours par semaine.

En ce qui concerne les autres, c'est-à-dire, ceux qui n'objectivent pas cette augmentation, ils reçoivent le traitement de base, les 4 premiers jours de la semaine, suivi par

Sulfur 30, 4 granules matin et soir, les 3 derniers jours de chaque semaine, et cela durant 12 semaines.

Le spermogramme est pratiqué après 4 jours de continence, et l'examen biologique est réalisé une demi-heure après l'éjaculation.

3) Tableau 1. Pourcentage des améliorations

 

http://homeoint.org/seror/rp/rp046.htm
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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 17:25
 Par le Dr Hugo Emil Rudolph Arndt http://homeoint.org/seror/arndt/region3.htm



Bassin Féminin.

  • : Maladies de l’utérus, tendant vers l’induration de cet organe ; sensations de brûlures et de démangeaisons dans le vagin, qui est très sensible.
  • : Sensation comme si quelque chose, allait sortir par la vulve ; sensation de grande pression, du haut vers le bas. Aurum metallicum 
  • Belladonna 
  • : Douleurs pelviennes transversales, d’une hanche à l’autre. Cimicifuga 
  • : Faiblesse ; douleurs dans l’utérus et les ovaires, à type de hersage, > en appuyant, en pressant vers le haut. Lilium tigrinum 
  • : Douleurs pressantes, coupantes, " bearing-down ", pesanteur pelvienne, s’étendant vers le sacrum. Platina 
  • : Prolapsus de l’utérus, avec " bearing-down ", comme si, quelque chose allait sortir par la vulve ; prolapsus anal. Podophyllum 
  • : Douleurs dans l’aine, profondément situées, avec " bearing-down ". Rhus toxicodendron 
  • : Troubles affectant toute la région pelvienne, > en croisant les jambes et par la pression externe. Sepia 
  • : Vagin extrêmement sensible durant le coït. Thuya occidentalis 
  • : Pesanteur pelvienne, avec " bearing-down " et excitation sexuelle. Zincum metallicum 


    Règles et hémorragie utérine
  • Ammonium carbonicum : Règles abondantes, copieuses, trop en avance, noires, avec des caillots ; épuisement ; frissons, frilosité.
  • Ammonium muriaticum 
  • : Règles profuses, abondantes, trop en avance, sombres, foncées, avec des caillots, < la nuit, avec des pieds douloureux.
  • Apis mellifica 
  • : " Bearing-down ", comme si les règles allaient venir, avec des glaires noires en petites quantités.
  • Belladonna 
  • : Règles trop abondantes, trop en avance ; les règles sont chaudes.
  • Cactus grandiflorus : Les règles sont noires comme de la poix 
    Calcarea carbonica : Règles trop en avances, trop abondantes, trop prolongées ; vertiges et pieds froids.
  • Chamomilla 
  • : Règles abondantes, foncées, sombres, noires, avec des caillots, et des douleurs comme pour l’accouchement.
  • Cimicifuga 
  • : Règles abondantes, sombres, avec des troubles dépressifs, douleurs du dos, et douleurs piquantes, comme par des aiguilles, dans les seins.
  • Croccus sativa 
  • : Règles hémorragiques, foncées, filandreuses, filamenteuses, filiformes.
  • Ferrum metallicum 
  • : Règles abondantes, intermittentes ; pâles et liquidiennes, fluides, ou, noires et avec des caillots.
  • Iodum 
  • : Hémorragie utérine à chaque fois que l’on va à la selle, avec douleurs coupantes, en coups de couteau, dans l’abdomen, les lombes et le dos.
  • Ipeca. 
  • : Sang ininterrompu, rouge vif, coagulant facilement ; avec beaucoup de nausées.
  • Kalium carbonicum 
  • : Règles en retard, peu abondantes, acides, irritantes, supprimées.
  • Kreosotum 
  • : Règles abondantes, noires, acides, irritantes ; les règles cessent, puis, reviennent.
    Lachesis : Bouffées de chaleur à la période climatérique.*

*[Climatère n. m. • 1546; lat. climacter, gr. klimaktêr " étape, échelon "   Méd. Étape de la vie (appelée aussi âge critique) marquant la cessation de l'activité des hormones sexuelles chez la femme ( ménopause) et chez l'homme ( andropause ).]

 

Puissance sexuelle et libido

  • Ammonium carbonicum : Aversion pour les rapports sexuels chez les femmes.
  • Cannabis sativus 
  • : Surexcitation sexuelle dans les deux sexes.
  • Gelsemium 
  • : L’appareil sexuel de l’homme est faible, froid et mou.
  • Graphites 
  • : Chez la femme, aversion pour les rapports sexuels.
  • Kalium phosphoricum 
  • : Asthénie, perte de dynamis, avec prostration après le coït, dans les deux sexes.
  • Kreosotum 
  • : Chez la femme, saignement après les rapports sexuels.
  • Lilium tigrinum 
  • : Désir sexuel intense chez la femme.
  • Mezereum 
  • : Violents désirs sexuels, dans les deux sexes.
  • Moschus 
  • : Désir intense ; picotements voluptueux au niveau des organes génitaux, dans les deux sexes.
  • Phosphorus 
  • : Chez l’homme, désir irrésistible, avec impuissance.
  • Phosphoricum acidum 
  • : Rêves lascifs ; éjaculations ; chez l’homme, impuissance partielle.
  • Zincum metallicum 
  • : Excitation sexuelle intense ; chez les femmes, avec sensation de pesanteur pelvienne vers le bas (bearing-down).
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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 14:49
 d'après le Robert Gibson Miller: http://homeoint.org/seror/articles2/renard.htm#Agnus_castus

Agnus Castus
Agit surtout sur les organes sexuels, son action paraît être plus prononcée chez l'homme, mais elle n'est pas négligeable chez la femme.

Agnus convient particulièrement aux constitutions lymphatiques.

Agnus présente une grande tristesse avec l'idée fixe que sa mort est prochaine, il diffère d'Aconitum qui a peur de mourir immédiatement.

Agnus a l'impression d'une mort prochaine et qu'il n'y a rien à faire pour l'éviter.

La compréhension est lente, il est obligé de lire une phrase plusieurs fois avant de la comprendre

(Lycopodium, Phosphoric acidum, Sepia).

C'est le remède des vieux noceurs (old sinners) dans les affections qui suivent les abus sexuels, avec sénilité précoce, apathie, mélancolie, débilité nerveuse, impuissance complète avec verge flaccide et refroidisse ment des organes génitaux, disparition du désir sexuel, etc.

Ce remède convient aux malades qui ont fait des excès sexuels, à ceux qui se sont adonnés à l'onanisme et à ceux qui ont eu des blennorragies répétées.

Agnus sera indiqué dans les cas d'impuissance après une blennorragie traitée allopathiquement

(Medorrhinum).

Dans l'impuissance complète penser à Agnus,

Caladium, Selenium, Lycopodium.

Chez l'homme les pertes séminales fréquentes peuvent amener l’impuissance et Agnus sera le principal remède à envisager.

Agnus sera aussi un remède pour les malades qui se plaignent d'émission de liquide prostatique en faisant des efforts pour aller à la selle. 


Par le Dr Hugo Emil Rudolph Arndt: http://homeoint.org/seror/arndt/mmbaca.htm

Borax

Indiqué en médecine infantile, particulièrement dans l’aphtose buccale, habituellement accompagnée de diarrhée ; la peur du mouvement descendant est un symptôme fiable pour la prescription de ce remède ; a été fortement recommandé dans l'épilepsie et la dysménorrhée membraneuse.

L’enfant ne peut supporter le mouvement descendant.

Pour la même raison, quand dormant à poings fermés dans les bras de sa mère, lorsque celle ci le dépose dans son lit, il se réveille brusquement.

Expression anxieuse du visage ; facilement effrayé ; nerveux.

Sensibilité aux bruits soudains, inopinés.

Sensation de toile d’araignée sur le visage.

Cheveux drus, sales, grossiers ; ne peut se coiffer correctement ; les cheveux sont entremêlés, rebelles ; se fendent en deux ; se collent ensemble.

Paupières granuleuses ; les cils sont collés, agglomérés ensemble le matin ; les yeux sont douloureux et les canthi démangent.

Bouche chaude et sensible ; aphtes : ulcérations buccales, qui sont sensibles et saignent facilement ; l’enfant refuse de téter ou de manger, à cause de la douleur de ces ulcérations buccales.

Diarrhée de selles molles, jaune clair, gluantes, comme de la boue.

Diarrhée de selles vertes chez l’enfant.

Stérilité.

Leucorrhée comme du blanc d’œuf, avec sensation comme s'il y avait une fuite d’eau chaude.

Aggravation par le mouvement descendant ; par les bruits soudains, inattendus ; par temps chaud.

Mieux par la pression ; en soirée ; par l’eau froide. 

Par le Dr Hugo Emil Rudolph Arndt: http://homeoint.org/seror/arndt/mmcecu.htm

Crocus Sativa

Indiqué dans les hémorragies de sang noir, avec des filaments qui s’étirent, dans des états hystériques ; chorée.

Psychisme incertain, change sans cesse ; confus ; incohérent.

Douleurs mordantes, au niveau des yeux, comme si, il y avait de la fumée ; larmoiement, surtout au grand air ; vision trouble, obscurcie, comme si, il y avait un voile entre les yeux et la lumière.

Sensation d’avoir une balle qui roule dans l’abdomen ; comme si quelque chose de vivant, sautait au niveau du creux de l’estomac, dans l’abdomen ou dans d’autres régions du corps (Hystérie, chorée).

Hémorragies de sang noir, filamenteux, filandreux ; venant du nez, de l’utérus (au moindre mouvement), des poumons, avec des gouttes de sueurs froides au niveau de la tête.

Ce remède a fait disparaître la prédisposition à faire des fausses couches, avec une sensation anormale d’avoir des vers dans la cavité abdominale, ou de quelque chose de mort et de lourd " (T. F. Allen)

En se levant, un caillot de sang, en longs filaments, pendent.

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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 13:36

Qu'est-ce que l'homéopathie ? 

L'homéopathie est un système de thérapie fondé sur le principe de similitude. Son nom, composé des deux termes grecs homoion (semblable) et pathos (souffrance), nous vient de celui grâce auquel l'homéopathie scientifique a vu le jour : le médecin, pharmacien et chimiste Dr Samuel Hahnemann (né en 1755 à Meissen, décédé en 1843 à Paris).

 

Samuel Hahnemann et le développement de l'homéopathie  

Le Dr méd. Samuel Hahnemann était un médecin engagé qui est parvenu à développer une méthode de traitement autonome basée sur un certain nombre de lois fondamentales. Les principes sur lesquels repose la méthode dans sa forme actuelle n'ont pas changé depuis 200 ans. Des essais réalisés sur plusieurs années, où il nota scrupuleusement toutes ses observations, ont conduit Hahnemann à deux constats fondamentaux pour la guérison : 

  1. Certaines substances naturelles, absorbées régulièrement à des doses relativement fortes, provoquent chez des personnes saines des signes pathologiques caractéristiques de la substance.
    Beaucoup en ont déjà fait l'expérience sans peut-être même y songer : le café engendre des palpitations cardiaques et empêche de dormir, l'oignon que l'on coupe provoque larmes et écoulement nasal, etc. Les signes toxiques des différents poisons, c'est bien connu aussi, produisent pour chaque substance un tableau caractéristique : l'intoxiqué à la belladone ne présentera pas les mêmes symptômes que s'il s'était empoisonné à l'arsenic ou à l'amanite tue-mouches. 
        
  2. Hahnemann avait commencé à étudier ces manifestations en 1790, à la suite d'un essai où il s'était auto-administré de l'écorce de quinquina, connue à l'époque comme médicament contre le paludisme. Après avoir pris certaines quantités de poudre d'écorce de quinquina, il tomba malade et présenta brièvement des symptômes proches de la malaria. Il en conclut à l'existence d'une corrélation et entreprit de tester pendant plusieurs années avec un groupe de volontaires un grand nombre de substances médicamenteuses, en notant scrupuleusement tous les symptômes (Essai du médicament chez le sujet sain). Il parvint ainsi à réunir sur les médicaments des connaissances permettant d'anticiper l'effet d'une substance choisie sur l'organisme humain.

    Par la suite, d'autres essais auxquels il consacra de nombreuses années l'amenèrent au constat suivant : seule une substance dont l'administration à l'essai engendre des symptômes semblables à ceux dont souffre un patient sera capable, dans sa forme dynamisée, de guérir ce patient. Ainsi, par exemple, un certain type de mal de tête ne pourra être soulagé que par une substance produisant chez un sujet sain un mal de tête similaire. De même, un rhume à écoulement fluide ne pourra être guéri que par un produit qui provoquerait un rhume à écoulement fluide (et non visqueux) chez un sujet sain.

 

        
Samuel Hahnemann (1755-1843) 

"Choisis toujours, pour guérir une maladie de manière douce, rapide, certaine et durable, un médicament capable de produire en lui-même un mal semblable (homoion pathos) à celui qu'il doit guérir !" 

"Simila similibus curentur"  
=
"Que les semblables guérissent les semblables"
 

La tâche de l'homéopathe consiste à trouver, pour chaque patient, le médicament correspondant au mal dont il souffre. Dans cette perspective, l'homéopathe aura besoin d'une description exacte et complète de tous les signes et symptômes du patient (incluant si possible tous ses antécédents médicaux) qu'il recensera dans les moindres détails. Le travail qu'implique cette première anamnèse peut sembler fastidieux, il est cependant indispensable d'y consacrer le temps qu'il faut pour que le thérapeute puisse acquérir une vue globale de tous les processus pathologiques qui ont marqué la vie de son patient. On attend donc du patient qu'il apporte à cette recherche tout le soutien dont il est capable, sans rien chercher à dissimuler, même si la démarche lui semble pénible, insolite ou sans importance. Le secret médical auquel sont tenus les homéopathes, au même titre que les médecins, garantit au patient une discrétion absolue vis-à-vis de tiers. 

La première étape qui suit la prise en charge du cas est l'évaluation globale des symptômes, qui aboutit à la définition d'un médicament. Le choix du médicament est une tâche extrêmement difficile, dans laquelle se mesure tout l'art du thérapeute; il exige lui aussi du temps et de la concentration, l'homéopathe devant étudier les références d'un certain nombre de médicaments dans la littérature spécialisée (traités de pharmacologie, répertoires; il procédera également à une recherche informatique). La dose et la puissance du médicament prescrit sont adaptées à la sensibilité individuelle du patient. Le traitement, au cours duquel pourront se succéder plusieurs médicaments, débutera même dans les cas chroniques par l'administration d'un seul médicament homéopathique. L'évolution du traitement sera discutée à intervalles réguliers avec le thérapeute. 

Au cours de ses recherches conduites sur plus de 50 ans, Hahnemann a découvert que les symptômes d'une maladie ne sont pas la maladie elle-même, mais seulement son expression perceptible de l'extérieur. En fait, l'ordre et l'harmonie qui guident la force agissant en chacun de nous ont été perturbés, et la maladie en est le résultat. Cette force, Hahnemann l'a appelée la "force vitale". Elle n'est pas matérielle, mais doit être interprétée comme une force "dynamique", énergétique et, en quelque sorte, spirituelle (à titre de comparaison : le courant électrique ne représente rien de matériel non plus, il n'en est pas moins une source d'énergie). Elle anime la partie de notre organisme composée d'atomes, de molécules, de cellules, de tissus, d'organes etc., préserve et dirige toutes nos fonctions vitales, créant ainsi l'harmonie et l'ordre. 

Quand survient la mort, cette force vitale quitte notre corps et, quand bien même les cellules, organes etc. sont toujours en place, la vie n'est plus possible. Dès lors, toute manifestation pathologique, en quelque endroit qu'elle apparaisse, doit être interprétée comme le signe d'une perturbation de l'harmonie qui guide cette force. Tout thérapeute qui comprend sa véritable mission n'aura donc de cesse de rétablir l'ordre et l'harmonie assurant l'épanouissement de cette force vitale. Elle est le seul point véritable où pourra être induite une guérison. 

La force vitale n'étant pas matérielle, mais énergétique et dynamique, la nature des médicaments destinés à rétablir l'harmonie ne saurait non plus être matérielle. Hahnemann a consacré plusieurs années de recherche au développement d'un procédé particulier de production de médicaments. On appelle cette méthode la "dynamisation". De nombreuses substances naturelles utilisées en homéopathie, comme le sel, le fer, l'or, le cuivre, etc. acquièrent leur force curative précisément à ce stade; d'autres substances initialement toxiques, comme l'arsenic, le phosphore, le mercure, les venins etc. sont converties en d'importants médicaments grâce à ce processus. 

Les maladies aiguës comme les maladies chroniques peuvent être traitées par l'homéopathie. Toutefois, le champ d'action de l'homéopathie ne se laisse pas définir par un diagnostic clinique (migraine, rhumatismes, asthme, etc.) Seuls sont déterminants les symptômes du patient qui rendent possible le choix d'un médicament selon le mode décrit ci-dessus. On ne saurait, naturellement, attendre de l'homéopathie le rétablissement d'organes détruits, de malformations congénitales ou de lésions analogues. 

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