Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 19:42


Soyons zen, méditons ! par Céline SAVARY et Luc Biecq, Apprenez les bases de la méditation et retrouvez le bien-être au quotidien en suivant nos explications. Pour nous Européens, méditer, c’est réfléchir longuement sur un sujet qui nous préoccupe, mobiliser son intellect pour résoudre un problème qui nous stresse. Selon les principes du bouddhisme, au contraire, il s’agit d’un retour au calme et d'une source de détente. Appliquez-ces préceptes en les adaptant à votre vie quotidienne. Sérénité assurée en quelques minutes…











La méditation, une technique simple

Lors d’une séance de méditation, l’attention se disperse moins car elle se focalise sur un point précis.

Le système nerveux est moins sollicité par les stimulations extérieures et l’esprit s’apaise. C’est un véritable mode de vie, il suffit d’y consacrer quelques minutes par jour.

Concentrez-vous sur le rythme de votre souffle ou sur une image apaisante. Imaginez un paysage au bord de la mer ou un lac aux eaux tranquilles entouré d’arbres. Cette visualisation favorise le lâcher prise.

Une phrase relaxante, aux sonorités douces avec des M, N, B, E (par exemple « Je me sens bien »), répétée en boucle, peut aussi vous mettre dans un état de méditation profonde.


Le lotus, la position adaptée à la méditation

La position du lotus permet d’être stable, solidement ancrée dans le sol, tout en gardant le dos droit.

Si vous êtes très souple, après quelques étirements préalables, asseyez-vous en tailleur sur un coussin. Posez le pied gauche contre la cuisse droite et le pied droit contre la cuisse gauche.

C’est trop difficile ? La posture dite du quart de lotus convient aussi : le pied vient sur le mollet opposé et non sur la cuisse. Encore plus simple, dans la posture birmane, mollets et pieds sont simplement posés au sol.

Méditation : comment faire dans la vraie vie ?

La méditation au bureau : assise dans votre fauteuil, redressez-vous et avancez légèrement le dos. Gardez les pieds parallèles, en contact avec le sol. Regardez un mur clair ou un fond d’écran avec un paysage. Respirez lentement en répétant mentalement « Je laisse le souffle me détendre ». A faire au moins 5 minutes.

La méditation dans les transports en commun : fermez les yeux, relâchez chevilles et épaules et concentrez-vous sur le ventre. Ouvrez votre diaphragme à l’inspiration, comme si vous repoussiez vos côtes vers l’extérieur, et contractez-le lors de l’expiration. Le centre de gravité du corps s’abaisse, ce qui procure une profonde détente.

La méditation en pleine nature : lors d’une balade en forêt ou en bord de mer, fixez votre attention sur votre respiration en la réglant au rythme de vos pas. Avancez tout en regardant droit devant vous et en restant bien concentrée sur votre souffle.

source: femme actuelle

Partager cet article
Repost0
7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 16:49



Astuce n°1 : la bonne lumière
Pour garantir l’effet détente, optez plutôt pour des lumières indirectes et diffuses, comme, par exemple, une guirlande lumineuse murale ou des bougies. Si vous optez pour les bougies, placez-les plutôt dans le coin en face à droite de la baignoire. Ainsi posées dans la salle de bain, elles plongent le corps dans une douce pénombre et font glisser l'esprit vers une détente absolue.

Astuce n°2 : la fleur de douche en mousse végétale
Issue de fibres de sisal (plante mexicaine) savamment tissées, la fleur de douche naturelle est un cadeau pour la peau. Aussi douce mais plus absorbante que sa sœur jumelle synthétique, elle facilite les mouvements circulaires à effet massant et permet d’obtenir avec peu de produit lavant une mousse abondante. Un atout économique qui s’ajoute à ses vertus exfoliantes.

Astuce n°3 : la touche feng shui
Le gros sel est parfait pour purifier et évacuer toutes les mauvaises énergies. Même à l’état pur, jetez-en une petite quantité dans votre bain.


Un bain hydratant

Vous avez la peau qui tire, qui manque de douceur… bref votre peau manque de tendresse… Optez pour l’une de ces deux recettes pour un bain hydratant.

Recette n°1 : délice à l’amande douce
Mélangez 1 cuillerée à café d’huile d’amande douce, 1 gélule de vitamine E, 3 gouttes d’huile essentielle de jasmin, de santal et de patchouli. Versez ce mélange une fois l’eau du bain chaude.

Recette n°2 : délice à l’huile de pépins de raisin
Anti-âge d’exception grâce aux polyphénols de sa membrane, l’huile de pépins de raisn est un hydratant hors pair du fait de ses acides gras essentiles. Pour votre bain, mélangez une cuillerée à café d’huile de pépins de raisin à 3 gouttes d’huile essentielle de lavande, 2 de mandarine et 1 de pin. Effet hydratant et relaxant garantis


Un bain stimulant

Le secret d'un bain stimulant : les pomélos. Dans la tradition chinoise, les pamplemousses sont censés protéger du mauvais oeil. Dans un registre plus scientifique, leur huile essentielle a un effet stimulant sur les tissus.

La recette : il vous faut trois gros pamplemousses chinois (des pomélos), si possible bio.

Réalisation : épluchez 2 pomélos et faites bouillir les écorces dans 2 litres d'eau. Pressez la pulpe qui reste et conservez le jus dans un petit bol. Découpez le troisième pomélo en tranches égales et filtrez la décoction d'écorces. Remplissez votre baignoire d'eau à 37°C maximum. Une fois pleine, ajoutez l'infusion et laissez flotter les tranches de fruits. Avant de plonger, faites le plein de vitamines et versez le jus recueilli précédemment dans un verre d'eau chaude un peu sucrée. Vous le dégusterez pendant le bain. Immergez-vous une vingtaine de minutes, le temps que les propriétés astringentes et antibactériennes des agrumes oeuvrent pour votre peau.



Un bain purifiant

Depuis toujours, les Thaïlandaises accordent au miel des vertus assainissantes, émollientes et hydratantes. Pour lier l'utile à l'agréable, elles ont imaginé un bain autour de ce trésor de bienfaits dont voici la recette.

Ingrédients : 3 cuillerées à café de miel, 2 litres de lait frais entier bio, une poignée de sels de bain non aromatisés, 10 gouttes de votre huile essentielle préférée et un gros bol de pétales de rose.

Réalisation : mélangez le miel, le lait et les sels de bain et remuez jusqu'à ce que tout ait fondu. Versez la mixture dans l'eau chaude et ajoutez votre huile essentielle et les pétales avant de plonger dans ce bain de pureté.



Bain anti-âge et fermeté

Bon pour les papilles et pour le moral, le cacao l'est aussi pour votre silhouette.... à condition de le consommer dans votre bain ! Ses fèves contiennent de la caféine et de la théobromine, deux molécules qui s'attaquent aux cellules graisseuses et qui activent la micro-circulation. Le cacao est aussi très riche en protéines et en polyphénols, des actifs antioxydants et antiradicalaires qui ralentissent le vieillissement cutané. Alors pour quoi s'en priver ? Voici la recette.

Ingrédients : 4 cuillerées à soupe de poudre de cacao bio, 3 cuillerées à soupe d'argile rose, 1,5 cuillerée à soupe d'huile d'amande douce, 5 gouttes d'huile essentielle de pamplemousse et autant de géranium.

Réalisation : mélangez tous les ingrédients dans un bol jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. Versez votre préparation dans la baignoire déjà remplie et touillez avec la main en vous imprégnant du cacao, malgré l'eau de teinte d'une couleur un peu boueuse et pas très encourageante. Pour atténuer cet effet et augmenter la douceur du bain, ajoutez un verre de lait de coco. Au bout de dix minutes d'immersion, prenez soin de bien vous rincer. Le cacao ne tache pas la peau mais s'infiltre facilement sous les ongles.



source : femmeactuelle

Partager cet article
Repost0
6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 18:31
Image by © Liu Yang/Redlink/Corbis 
Les 5 pratiques de la médecine chinoise
par Claire Frayssinet

La médecine chinoise se compose de cinq branches : l’acupuncture, le massage, la diététique, la pharmacopée et le qi-gong. Toutes ces techniques thérapeutiques sont complémentaires. La médecine chinoise est une méthode globale avec une approche philosophique. Elle influe à la fois sur le corps et sur l’esprit. Elle porte sur la prévention des maladies en rétablissant les flux d’énergie dans le corps.


L’acupuncture et la moxibustion

Elle consiste à insérer des aiguilles réparties sur des points précis du corps dont le but est de produire des effets positifs sur l'organisme. L’acupuncture a pour objectif d’équilibrer toutes les fonctions du « QI », autrement dit de l’énergie.
Dans la médecine chinoise, si le QI est harmonieux, la maladie ne peut pas s’installer dans le corps. L’acupuncture est inefficace pour les maladies organiques comme le cancer. En revanche, elle est utilisée pour les maladies fonctionnelles, quand un organe ne fonctionne pas bien. 
Les points d’acupuncture où sont insérés les aiguilles sont localisés sur des méridiens. Ils constituent un réseau par lequel l’énergie circule dans tout le corps. Chaque point possède des propriétés thérapeutiques déterminées.
En France, seuls des médecins peuvent pratiquer l’acupuncture. Elle est surtout utilisée pour les affections ORL, les rhumatismes, les pathologies digestives, les allergies ou encore pour certaines maladies de peau. 
Si la vue des aiguilles peut être assez impressionnante, l’acupuncture est quasi indolore. En plus, soyez rassurée, le matériel est à usage unique. Il suffit le plus souvent de 3 à 5 séances pour que les bienfaits commencent à se faire ressentir. Parfois c’est même immédiat alors ne vous inquiétez pas si vous vous endormez pendant la séance ! Il n’y a pas de contre-indication mais elle ne se substitue pas à la médecine classique, elle la complète. 
La visite chez un médecin acupuncteur est reconnue par l’assurance maladie. Elle est donc remboursée sur la base du tarif d’un médecin généraliste conventionné.
Comme l’acupuncture, la moxibustion agit sur les méridiens. Ici, c’est grâce à la chaleur que l’on rééquilibre l’organisme. Dans la pratique, le thérapeute utilise des petits cônes d’armoise (herbe de saint Jean) qu’il fait brûler sur les points d’acupuncture. Lorsque le patient sent la brûlure, les cônes sont retirés. L’avantage de cette technique est que l’on peut soigner des maux tels que la constipation ou la migraine sans utiliser d’aiguilles.

Le massage Tui Na

Le nom de ce massage thérapeutique vient des deux manipulations pratiquées : Tui signifie pousser et Na saisir. C’est un massage dynamique dont l’objectif est d’harmoniser le QI. Le thérapeute utilise plus de 300 manipulations en fonction des zones à traiter et de la constitution du patient.
La méthode du Tui Na utilise des techniques manuelles pour masser les muscles et les tendons, de l’acupression (massage des points d’acupuncture) pour intervenir directement sur la circulation du QI et des techniques de manipulation pour réaligner les relations muscles, squelettes et ligaments. Le thérapeute utilise aussi ses poignets, ses coudes, ses pieds et ses genoux pour le massage. En dehors du massage à proprement parler, le Tui Na se sert aussi des cataplasmes naturels, des baumes et des pommades.

Le Tui Na thérapeutique est prescrit suite à un bilan énergétique établi par un docteur en médecine chinoise. Il favorise la circulation sanguine et contribue à faire diminuer la douleur. Des exercices de Qi Gong sont souvent associés aux massages pour faire circuler l’énergie entre le thérapeute et le patient. Pour le moment, aucune étude sérieuse n’a été publiée en Occident sur les bienfaits de ce type de massage.

La diététique

La diététique chinoise considère les éléments selon leurs effets dans l’organisme. Ils sont divisés selon deux grandes catégories :
-Les aliments Yin : En apportant matière et froid, ils permettent l’entretien de la forme corporelle. Ils sont indiqués pour faire baisser la fièvre, calmer la constipation et les états inflammatoires en général.
Exemples d’aliments Yin : tomate, céleri, champignon, concombre, kiwi, blanc d’œuf, lapin…
-Les aliments Yang : Ils fournissent de l’énergie et de la chaleur pour stimuler les fonctions vitales. On les consomme en cas de sensation de froid dans le corps ou lors de lourdeurs digestives.
Exemples d’aliments Yang : ail, oignon, noix, crevette, café, poulet, pêche, bouillon de riz…
Il existe aussi des aliments neutres qui n’ont pas d’effets thermiques. Ils peuvent être consommés tout au long de l’année.
Exemples d’aliments neutres : haricot vert, ananas, figue, raisin, carotte, porc, lait…
La nutrition exerce une action sur les énergies du corps en suivant une certaine direction.
Les aliments Yin ont une action descendante autrement dit une action diurétique et une action laxative.
Au contraire, les aliments Yang ont une action ascendante. Ils font transpirer et aident à lutter contre la lenteur digestive.

La médecine chinoise divise aussi l’alimentation en 5 saveurs correspondant à 5 organes : l’acide est associé au foie, l’amer au cœur, le doux à la rate, le piquant au poumon et le salé aux reins. Chaque saveur, en quantité raisonnable, nourrit son organe associé. Vous l’avez certainement compris, la diététique chinoise est très complexe. C’est pourquoi il est nécessaire d’être suivi par un docteur en médecine chinoise pour espérer pouvoir s’y retrouver !

La pharmacopée

En Chine, on considère que la pharmacopée est plus puissante que l’acupuncture. Elle utilise plusieurs milliers de substances dont 300 font parties de l’usage courant. L’herboristerie chinoise fonctionne avec des formules mélangeant plusieurs ingrédients. Ainsi, elle profite de la synergie d’ingrédients ayant des propriétés similaires. Une manière de minimiser d’éventuels effets secondaires avec une plante absorbée en trop grande quantité.
Les parties utilisées sont les feuilles, les racines, les graines, les fleurs et l’écorce. La manière dont la plante est préparée (macération, brûlage, décoction…) modifie le degré de concentration des principes actifs. Seul un médecin spécialisé peut prescrire ces plantes car les interactions peuvent être dangereuses. 
En médecine chinoise, les effets thérapeutiques des plantes dépendent de quatre facteurs :
-la couleur
-la saveur : acide, amère, douce, épicée, salée
-la nature : chaude, froide, neutre
-la configuration : forme, texture, teneur en humidité
-les propriétés : tonifier, purger, disperser et consolider

En plus de ces caractéristiques, le praticien doit analyser les symptômes et le terrain de chaque patient pour donner la préparation la mieux adaptée. Mieux vaut être prévenu : la plupart des préparations de plantes a un goût très amer… Bouchez-vous le nez avant de les consommer.

Le Qi Gong

Cette gymnastique chinoise est basée non seulement sur des exercices physiques mais aussi sur un travail mental : Qi signifie souffle et énergie et Gong le travail. Sa pratique améliore la circulation du Qi (l’énergie vitale) dans les méridiens. L’organisme fonctionne mieux, les tensions musculaires et émotionnelles diminuent. Les exercices comprennent des mouvements de postures corporelles, des étirements et des techniques de respiration. Les mouvements sont longs, posés pour développer la concentration. 
Le Qi Gong repose sur trois grands principes :
-La pensée : apprendre à se concentrer sur soi-même, à avoir une capacité de méditation et à coordonner son corps.
-La respiration : Régulariser et contrôler sa respiration, sentir la décontraction du diaphragme et de la cage thoracique.
-Le corps : Ressentir son corps pour contrôler les tensions internes. 
Le Qi Gong se pratique essentiellement debout. Les postures permettent d’obtenir la détente du corps et la concentration de l’esprit. Depuis les années 50, cette gymnastique est reconnue d’utilité publique en Chine. Chaque matin, des millions de Chinois pratiquent le Qi Gong dans des parcs car il améliore la santé des personnes souffrant d’hypertension, de maladies cardiovasculaires, d’insomnie ou de diabète.
Pour en savoir plus : Précis de médecine chinoise d’Eric Marié. Editions Dangles. 33,25 euros.

Médecine traditionnelle chinoise de Jean-Marc Kespi. Edition Marabout. 
source:femme actuelle 
Partager cet article
Repost0
6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 13:11
« Le manque de sommeil réduit les défenses immunitaires »

Nathalie Courret

 
« Le manque de sommeil réduit les défenses immunitaires »L'œil bouffi, le cheveu en bataille, l'humeur irritable, passe encore. Mais dormir trop peu a un impact bien plus négatif sur la santé. Explications avec le Dr Joëlle Adrien, directrice de recherche à l'Unité de neuropsychopharmacologie Inserm.

1 Le manque de sommeil favorise-t-il des maladies ?

Oui, la dette de sommeil diminue la résistance de l'organisme aux infections. Cette sensibilité accrue aux bactéries et aux virus est due à l'augmentation de toutes les composantes du stress, dont le cortisol.

Indépendamment de ce phénomène, nos composantes immunitaires qui aident à lutter contre l'infection diminuent. Par exemple, le nombre de cellules tueuses est plus faible et nos cellules fabriquent moins d'anticorps antimicrobiens. 

Il semblerait même que la dette de sommeil aggrave une hépatite C ou un sida.

2 Le manque de sommeil est-il impliqué dans d'autres problèmes de santé ?

Le manque chronique de sommeil accroît le risque d'hypertension, de maladies cardiovasculaires, d'obésité et de diabète.

Des études récentes ont découvert pourquoi le risque d'obésité augmente : les gens qui dorment peu produisent moins de leptine, une hormone dite de la satiété qui améliore le métabolisme et réduit la prise de poids. En revanche, ils sécrètent plus de ghréline, une hormone qui ouvre l'appétit.

D'autres équipes de recherche ont identifié une plus grande résistance à l'insuline chez des personnes en manque de sommeil expliquant le risque majoré de diabète. Des sujets privés de sommeil présentent les mêmes bilans sanguins que des diabétiques !

3 Nos cellules souffrent-elles d'être privées de sommeil ?

Chez le rat, la privation de sommeil inhibe la capacité du cerveau à régénérer ses neurones. Chez l'homme, on sait que le manque de sommeil perturbe le fonctionnement de nos cellules, mais on ne sait pas encore très bien comment. Néanmoins, là encore, on suspecte la leptine. 

On découvre en effet que cette hormone a un rôle très important : la leptine aide à résister à l'hypoxie, terme scientifique qui signifie que les cellules manquent d'oxygène. Or toutes les cellules en ont besoin pour vivre et fonctionner correctement ! 

Conséquence : quand on dort moins, on a moins de leptine et les cellules sont fragilisées. Cette situation de “manque d'oxygène” affaiblit en particulier le système cardiovasculaire. La dette de sommeil multiplie par deux le risque d'accidents cardiovasculaires !

4 Vous travaillez sur le sommeil du nouveau-né. Que sait-on du manque de sommeil à cet âge ?

Des expériences chez l'animal montrent que priver des nouveau-nés, plusieurs heures par jour, de sommeil paradoxal ralentit la croissance de leur cerveau. 

Par ailleurs, nous avons démontré, chez la souris, que l'administration même minime d'antidépresseurs pendant la gestation ou chez le jeune souriceau induit, à vie, des troubles du sommeil et de l'humeur. 

Transposés à la femme enceinte, ces résultats posent le problème de la prescription d'antidépresseurs pendant la grossesse. 

source: santemagazine 

Partager cet article
Repost0
5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 18:38

Infertilité : gérer l'épreuve à deux

Catherine Jarrige


Infertilité : gérer l'épreuve à deuxAvec la contraception, beaucoup de femmes pensent maîtriser leur procréation et pouvoir décider du moment où elles auront un enfant. Or la réalité peut être plus complexe.

1 Infertilité  : de la culpabilité à la rancoeur

La plupart des couples confrontés à une infertilité éprouvent un sentiment d'injustice. Ne pas pouvoir donner un enfant à l'autre génère une culpabilité, qu'il faut désamorcer au sein du couple.

Savoir communiquer avec l'autre

Réintégrer la parole et la complicité, travailler sur l'estime de soi et de l'autre malgré l'épreuve, une démarche qui est indispensable. “C'est dans la tête, tu y penses trop…” Ces réflexions renforcent les doutes : “Si je n'y parviens pas, c'est donc ma faute !” Décomplexez-vous. Même si certaines infertilités peuvent résulter de blocages psychologiques, ces cas concernent principalement des histoires lourdes. 

Résoudre la rancune et la rancœur

Outre le rejet de celui qui est infertile et des fantasmes qui y sont associés, “si j'étais resté avec mon ex, j'aurais déjà des enfants”, il est nécessaire de dépasser le sentiment de malaise vis-à-vis de la famille, des amis ou des collègues. Le fait de savoir qu'une fonction naturelle chez d'autres se révèle complexe pour soi provoque des jalousies. Ceci est encore plus criant dans une fratrie où il réveille des compétitions affectives anciennes.

Un sentiment de décalage 

Ce sentiment difficilement exprimable se transfère alors sur des inconnus : “je ne supporte plus de voir des enfants dans la rue”, “la une des journaux people avec les stars enceintes m'agace…” Ces couples se sentent décalés avec, à la clé, le risque de s'isoler progressivement. 

 
2 Rompre le silence

 

Bien que la cause de l'infertilité ne soit féminine que dans 60 % des cas, c'est souvent la femme qui endosse la responsabilité de l'infertilité face aux autres et à la famille. Un mensonge par omission, car il est difficile de remettre en cause la virilité du conjoint. 

Mais à qui confier ce lourd secret de l'infertilité ? Briser le silence et partager la tristesse sont des étapes importantes. « Il n'est pas douloureux de parler ; ce qui fait mal, c'est de vivre l'échec » assure Léa Karpel, psychologue clinicienne à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart.

Libérer la parole

Si un des partenaires a demandé expressément le silence à l'autre, s'engage alors un conflit de loyauté : trahir la promesse faite au conjoint ou mentir à sa famille. A deux ou avec l'aide d'un psychologue, le couple doit apprendre à libérer sa parole.

Un long cheminement
« L'infertilité transforme le désir d'enfant en souffrance et il faut faire de la souffrance un nouveau désir pour s'engager vers les aides médicales à la procréation, voire l'adoption » explique Léa Karpel. Lorsque l'on s'engage dans le processus de traitement de l'infertilité, l'idée même de l'échec est pour certains difficilement compatible avec l'espoir de l'enfant. Hélas, tout n'est pas possible médicalement. Le couple doit aussi appréhender cette possibilité douloureuse… 

source: santemagazine 
Partager cet article
Repost0
5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 18:08
1 Une femme sur cinq manque de fer

Contrairement aux hommes, la population féminine est largement concernée par un déficit en fer : une femme sur cinq en âge de procréer. 

« On ne connaît pas les conséquences précises d'une déficience en fer, mais on sait que ces femmes risquent de développer une vraie carence, c'est-à-dire une anémie. Le déficit n'est pas dramatique, mais c'est une situation à surveiller », indique le Dr Serge Hercberg, directeur de l'Unité nutrition Inserm, Inra et Cnam.

Quels sont les facteurs de risque ?
Des règles abondantes, le mode de contraception (stérilet, en particulier), une alimentation pauvre en fer (végétarienne ou végétalienne) sont des facteurs de risque bien connus. 

Chez les femmes enceintes, le déficit en fer est encore plus prononcé : plus des deux tiers (67 %) en manquent, et 25 % à 30 % souffriraient d'anémie ferriprive (insuffisance de globules rouges dans le sang), alors que ce taux dans la population générale est de 4 %. 

« Il faut que le dépistage de la “carence” en fer soit plus fréquent. Et que soit proposée systématiquement et le plus tôt possible une supplémentation aux femmes enceintes. Le fer est indispensable au développement du fœtus », explique le Dr Hercberg.

2 Fer : peut-on prendre des compléments alimentaires ?

En dehors des cas particuliers, si certains signes se conjuguent ou persistent (fatigue, pâleur, difficultés à l'effort, perte de concentration...), ne vous automédiquez pas avec des compléments alimentaires antifatigue. 

Consultez votre médecin : le dépistage consiste à évaluer le taux de fer dans le sérum sanguin, en tenant compte qu'il varie de 40 % au cours de la journée, avec un maximum le matin à jeun et un minimum le soir. 

Par ailleurs, l'examen évaluera les réserves en fer dans le foie (dosage de la ferritine) et le nombre de globules rouges dans le sang (dosage de l'hémoglobine). 

3 Manque de fer : quel est le traitement ?

En cas de déficit ou d'anémie, le traitement repose sur l'augmentation des apports en fer : soit par un médicament à base de sulfates de fer, soit par l'alimentation. Les meilleures sources restent la viande et le poisson : entre 5 % et 15 % du fer contenu dans ces aliments est assimilé par l'organisme. 

Ce qui n'est pas le cas de celui contenu dans les végétaux (céréales, légumes secs, fruits et légumes), voire les produits laitiers, dont à peine 5 % est assimilé. Tout dépend aussi de ce que vous consommez avec. 

Si vous buvez un jus d'orange (source de vitamine C) au cours du repas, vous augmenterez l'assimilation du fer. Mais si vous buvez un café ou un thé en fin de repas, vous la diminuerez. 

source: http://www.santemagazine.fr/ 
Partager cet article
Repost0
5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 17:45
1 Traiter un fibrome utérin

Le plus souvent, un fibrome utérin passe inaperçu, car il est sans symptômes. Mais parfois, il peut se manifester par des saignements utérins, en dehors ou pendant les règles, des douleurs, voire des difficultés pour concevoir (risque d'infertilité, fausse couche).

En premier traitement, d'abord des médicaments

Si le fibrome s'accompagne de signes, il est habituel de recourir tout d'abord à un traitement à base d'hormones. Toutefois, ce dernier se révèle souvent décevant : il a une efficacité limitée (50 % au bout d'un an) et ne convient pas aux femmes ayant un désir d'enfant.

– Les progestatifs sont efficaces sur certains symptômes comme les saignements, mais sont sans effet sur le fibrome.

– Autre type d'hormones, les agonistes de la GnRH peuvent réduire la taille du fibrome et agir sur les symptômes. Cette solution est transitoire, car leur efficacité ne dure pas et leurs effets indésirables sur le long terme imposent de les arrêter.


Une embolisation peut être proposée

Quand le traitement médical est inefficace contre les symptômes, en présence de plusieurs fibromes… le radiologue peut proposer de réaliser une technique relativement douce et souvent utilisée : l'embolisation.

Pour les femmes qui ne veulent plus d'enfants

Cette méthode consiste à injecter un produit dans les artères de l'utérus de façon à interrompre la vascularisation du fibrome, autrement dit le priver de son alimentation. Elle s'adresse aux femmes désirant conserver leur utérus, mais qui ne veulent plus d'enfants.

A noter qu'une nouvelle technique aux ultrasons est en cours d'évaluation, mais ses indications sont peu nombreuses.

2 Quand recourir à une intervention chirurgicale ?

Cette solution est envisagée après échec des traitements précédents. Il est possible de retirer seulement le fibrome (myomectomie), technique standard offrant une efficacité proche de 80 à 90 % sur les symptômes, ou de procéder à l'ablation de l'utérus (hystérectomie) qui donne un résultat voisin de 100 %. 

Différentes techniques chirurgicales sont possibles selon la localisation, la taille du fibrome, sa localisation, l'âge de la patiente… et les habitudes du chirurgien. 

Le fibrome se situe dans la cavité utérine
La méthode de référence en première intention est une opération peu invasive, l'hystéroscopie. Après la pose d'un spéculum et la dilatation du col, le chirurgien fait progresser par les voies naturelles jusque dans la cavité utérine un tube rigide (ou endoscope) équipé d'une caméra et de petites pinces chirurgicales. Le fibrome est alors retiré par petits copeaux. 
Le fibrome est situé à l'extérieur de l'utérus, sur sa paroi externe
L'ablation du fibrome est justifiée en cas de douleurs pelviennes ou si par sa taille il provoque des signes de compression d'organes voisins. Deux techniques chirurgicales sont possibles, la voie classique avec incision de la paroi abdominale (ou laparatomie), ou la cœlioscopie qui consiste à pratiquer des petits trous pour introduire une minicaméra et des instruments chrirurgicaux miniatures. 
Le fibrome est dans le muscle utérin
Le fibrome n'est retiré qu'en cas de symptômes (douleurs, saignements) et si sa taille est supérieure à 5 ou 6 centimètres. L'opération se fait par cœlioscopie ou par voie classique avec incision abdominale. 


source:http://www.santemagazine.fr 
Partager cet article
Repost0
5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 14:52
7 règles pour faire manger les enfants

7 règles pour faire manger les enfants



Ce n'est pas facile de faire manger les enfants. pourtant, la théorie n'est pas forcément très difficile. en revanche, la pratique l'est beaucoup plus. quelles sont les grandes règles alimentaires à respecter pour réussir à bien nourrir son enfant? 

les menus: ce sont les parents qui choisissent 

on ne demande pas à un enfant ce qu'il veut manger. la composition des menus est à imposer par les parents, afin qu'il garantissent à leur enfant des repas équilibrés. la variété est également primordiale pour sa santé bien sûr. mais par ailleurs, un enfant qui découvre régulièrement de nouveaux aliments a plus de chances d'adopter une bonne alimentation. 

pas d'aliments interdits 

aucun aliment ne doit être diabolisé. bonbons, frites, saucisson ou sodas ne doivent pas être interdits. on peut en manger et en boire, mais de temps en temps et en quantité raisonnable. idem pour le fast-food: à condition de compenser ensuite par un repas plus léger, et de se limiter à une fois par mois, pas de problème. les interdits aiguisent les sens et risquent de développer de la frustration. par ailleurs, tous les aliments contribuent à la variété. 

pas de chantage alimentaire ni d'aliments récompense 

le chantage alimentaire ("si tu finis ton assiette, tu pourras regarder la télé") n'a pas lieu d'être. un enfant mange pour lui, pour être en forme et en bonne santé. 
les aliments "récompense" sont aussi une mauvaise chose car ils modifient artificiellement l'attrait pour certains aliments. par exemple, en disant "si tu ne manges pas tes légumes, pas de dessert", intuitivement, on suggère à l'<>enfant que le dessert est forcément meilleur que tous les légumes. 

"j'aime pas ça!": ne pas baisser les bras! 

refuser de manger quelque chose, particulièrement quand l'aliment est nouveau ou préparé différemment, est très fréquent chez les enfants. il ne faut pas le forcer pour ne pas le dégoûter ou le braquer. en revanche, il ne faut pas abandonner, mais lui proposer à nouveau régulièrement, ce qui aura pour effet de le familiariser. on peut aussi décliner les présentations. 

mon enfant mange trop 

l'appétit des enfants peut varier beaucoup. pour les rassasier, il est possible d'augmenter la part du pain et des légumes. en revanche, attention de ne pas laisser en libre-service les bonbons et les chocolats, les gâteaux et les biscuits, et les boissons sucrées. en revanche, jamais d'enfant au régime, d'aliments à 0% de matières grasses ou de menus à part. au moindre doute il faut en parler à son médecin etou consulter un diététicien ou nutritionniste. il est aussi essentiel de bien surveiller sa courbe de croissance. 

mon enfant mange trop peu 

il n'a jamais faim et ne fait que grignoter au cours des repas avec une satiété qui survient dès les premières bouchées. là encore, il faut surveiller sa courbe de croissance et ne pas hésiter à consulter en raison d'un risque d'anorexie, trouble alimentaire assez fréquent chez les filles et particulièrement dangereux. 
attention également à tout changement, notamment au moment de l'adolescence: un jeune qui soudainement ingurgite énormément d'aliments ou qui inversement refuse de manger, doit faire craindre un trouble alimentaire. 

donnez l'exemple! 

et enfin, si la meilleure alimentation que l'on puisse offrir à un enfant est variée et équilibrée, n'oubliez pas que la meilleure façon d'y arriver est de lui montrer l'exemple. si vous ne mangez que rarement des fruits, il est fort probable qu'il n'en mange que très peu, lui aussi. si vous boudez les légumes au profit des féculents, il fera de même, et si vous buvez souvent des sodas, il vous imitera. de la même façon, il sera déstabilisé si vous enchaînez les régimes



Source: e-santé
Par: Isabelle Eustache, journaliste santé 






Partager cet article
Repost0
5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 14:35
Le taiji quan, une branche de la médecine naturelle chinoise

le taiji quan, une branche de la médecine naturelle chinoise

Si le nom est mondialement connu aujourd'hui, la nature même de la discipline reste particulièrement mystérieuses chez les non initiés. le taiji quan, ou boxe du faîte suprême, est réputé pour ses bienfaits sur la santé. cela suffit-il à en faire une branche de la médecine naturelle chinoise ? la rédaction d'ici la chine s'est penchée sur la question. 

des apports certains pour la santé physique et mentale 

la médecine naturelle chinoise est un système relativement vaste que l'on divise souvent en cinq branches : l'acupuncture, la pharmacopée (plantes médicinales), le massage thérapeutique (tuina ou anmo), la diététique et le travail énergétique. 

dans ce dernier se trouve incontestablement le qi gong, et y est souvent classé également le taiji quan. cette classification est-elle correcte ? 

a vrai dire, les vertus pour la santé du taiji quan sont incontestables : la science s'est penchée sur la question et atteste avec certitude des bienfaits de cette discipline pour les personnes âgées. pour de nombreux autres domaines, les études ne sont pas assez nombreuses ni approfondies pour être incontestables, mais les apports de l'art martial chinois semblent exister en ce qui concerne l'amélioration du sommeil ainsi que de la santé physique et mentale. 

un amalgame qi gong-taiji quan 

cela suffit-il à faire de la boxe du faîte suprême (la traduction littérale de son nom) une branche de la médecine naturelle chinoise ? rien n'est moins sûr, et une telle idée semble venir d'un amalgame fait entre ce système de combat et le qi gong, et par extension l'ensemble des arts énergétiques. 

une différence de taille existe, mais est souvent oubliée : le qi gong n'est pas un art martial mais un art énergétique. son nom est assez clair : qi signigie énergie (on peut comprendre ici bioénergie), et gong signifie travail. 

le qi gong est donc un travail sur le qi, la bioénergie si l'on veut reprendre un concept occidental. aucun coup de poing, aucun coup de pied n'y sont enseignés, pas plus que les saisies et clés. le taiji quan part quant à lui d'un objectif tout autre : il s'agit d'un art martial à part entière, très clair d'après son nom : taiji signifie le faît suprême (on peut entendre par là le terme divin), alors que quan signifie poing ou boxe. 

il s'agirait donc du niveau de boxe le plus élevé des arts martiaux chinois. de nombreux experts chinois de nos jours le présente d'ailleurs comme la seconde étape menant à la maîtrise totale en combat. la dernière marche de cette évolution vers la perfection n'est autre que le sans forme, la connaissance ultime qui dépasse toutes les limites. 

pourquoi le taiji quan est-il perçu comme une thérapie ? 

en occident, mais aussi dans les cercles les moins initiés en chine, le taiji quan est donc assimilé à une pratique physique de développement énergétique, voire à une simple gymnastique pour les personnes âgées. les raisons d'une telle méprise sont variées. 

dans l'empire du milieu, l'épisode de la révolution culturelle a beaucoup joué dans ce sens. nombre d'arts martiaux traditionnels ont été mis au banc de la société et jugés illégaux. la plupart des maîtres ont alors dû s'exiler à taïwan, hongkong ou dans d'autres pays pour échapper à la répression. 

lors de la réhabilitation des arts martiaux (wushu), deux formes principales se sont développées : le wushu moderne, une version nouvelle plus acrobatique et sportive des arts du combat, et le taiji quan. ce dernier a été réduit à une forme de gymnastique douce à l'attention des personnes âgées. 

une multitude de boxes taiji 

c'est cette forme de taiji quan qui a pris son essor en occident ces dernières décennies, faisant passer l'art pour une thérapie plus qu'une science du combat. or, cette nouvelle pratique n'est dans les faits qu'une bien mince partie du trésor national chinois qu'est la boxe du faîte suprême. 

a l'origine, le taiji quan représente non pas une discipline mais un ensemble d'arts de combat, dont le style de plus ancien est l'école chen. si la tendance commence à s'inverser ces dernières années, c'est souvent la version de l'école yang, antérieure à chen, qui est perçue comme le taiji quan par excellence. logique pourrait-on dire, puisqu'il s'agissait de la forme enseignée aux masses dans les écoles, universités et parcs de toute la chine. 

cette variante yang, aux mouvements plus lents et amples, convient parfaitement aux personnes qui recherchent une pratique physique douce et sans risque. mais du côté des pratiquants les plus traditionnels, cette assimilation du taiji quan à un seul style, qui plus est détourné de ses objectifs originels, sonne comme une injustice. 

un art martial avant tout 

en chine, où la pratique purement martiale commence à refaire surface, les maîtres sont dorénavants clairs sur le sujet : les différentes formes de taiji quan ne se limitent pas à une succession de mouvements lents à l'attention des aînées. 

le taiji quan, qu'il soit du style chen, yang, wu ou autre, est avant tout un art de combat hautement élaboré et aux techniques redoutables. une démonstration du style chen, alternant mouvements lents et explosifs, ainsi que l'explication des applications en situation réelle, suffiraient à prouver cette idée. 

vouloir classer le taiji quan comme une technique physique de la médecine naturelle reviendrait finalement à y incorporer tous les arts martiaux, pas seulement chinois. 

car à niveau élevé, chaque pratiquant, qu'il soit karatéka, taekwondoiste ou expert en taiji quan, s'intéresse à la pratique énergétique, au développement de ce que les chinois nomment le qi, les japonais le ki, ou les indiens le prana. 

l'assimilation du qi gong et du taiji quan est finalement une erreur de la part des non initiés : le taiji quan emprunte des techniques de qi gong, ou s'en inspire, pour permettre aux pratiquants d'atteindre des niveaux plus élevés. un procédé qui existe dans l'ensemble du monde des arts martiaux. 

mais en aucun cas le taiji quan n'est une part intégrante de la médecine traditionnelle chinoise. il s'agit d'un art martial, d'un système de combat, comme le caractère quan dans son nom l'indique clairement.



Source: www.icilachine.com












 
Partager cet article
Repost0
4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 18:05
nous savons tous que pleurer contribue à apaiser les esprits. la nouveauté, c'est que les médecins sont en train de découvrir que les larmes peuvent aussi aider à guérir notre corps. 

en effet, selon le journal britannique the independent, dans neuf cas sur 10, pleurer aide à se sentir mieux, réduit le stress et peut aider à conserver l'organisme en bonne santé. ce qui est bien, c'est que c'est gratuit, très accessible et que ça n'a pas d'effets secondaires connus, autres que les tissus mouillés, les yeux rouges et le maquillage qui coule! les plus récentes études suggèrent que pleurer aide à guérir et améliore l'humeur des gens dans 88,8 % des cas. conclusion: c'est si efficace que les chercheurs pensent qu'il faut trouver un moyen d'inciter à pleurer ceux qui trouvent difficile de se laisser aller. 

mais si presque tout le monde verse des larmes - au moins 47 fois par an pour les femmes, et sept fois pour les hommes - pourquoi pleurons-nous? et que se passe-t-il lorsque nous le faisons? mystère. on sait que le rire et la colère offrent des avantages. rire, par exemple, favorise la guérison, augmente la circulation sanguine, résduit les niveaux d'hormones de stress et stimule le système immunitaire. mais qu'en est-il de pleurer? les larmes proviennent des mêmes glandes qui produisent le liquide formant un film protecteur sur les yeux contre les irritants ou les corps étrangers. après une accumulation de stress, verser des larmes serait une façon instinctive de retrouver un équilibre. les éléments chimiques produits dans le corps durant une période de stress seront éliminés grâce aux larmes , avance le professeur william frey, de l'université du minnesota. 

Des études ont démontré que les larmes émotives contiennent une teneur élevée en protéines, en manganèse et en potassium, ainsi que beaucoup d'hormones, dont la prolactine. le manganèse est un nutriment essentiel. un faible de taux de manganèse dans le corps ralentira la coagulation sanguine et peut causer des problèmes de peau. À l'inverse, trop de manganèse peut aussi nuire à la santé. quant au potassium, il a un impact sur le système nerveux, le contrôle musculaire et la pression artérielle. la prolactine est une hormone lié au stress et joue un rôle dans le système immunitaire. les femmes ont plus de prolactine que les hommes et elles en ont davantage durant leur grossesse. ce qui explique, entre autres, pourquoi les femmes pleurent plus souvent que les hommes. et selon notre personnalité, certaines personnes pleureront plus souvent. les personnes névrosées versent ainsi des larmes plus fréquemment. 


en chiffres: 

- 20% de nos séances de larmes durent plus de 30 minutes 70% des gens qui pleurent ne cachent pas leurs larmes 

- dans 77% des cas, ça se passe à la maison dans 15% des cas, dans la voiture ou au travail dans 40% des cas, les gens pleurent en solitaire 

- 39% des gens pleurent le soir, surtout entre 18h et 20 h.



Source: cyberpresse
Partager cet article
Repost0