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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 17:40

 

Quelques techniques du yoga
pour le contrôle de la pensée

 

Qui n'a rêvé un jour de contrôler suffisamment ses pensées pour réaliser ses désirs, maîtriser ses émotions ou, plus simplement, ne plus être dispersé ?

La littérature foisonne de récits qui font l'éloge de la pensée et de sa connaissance. Aujourd'hui le mental, son fonctionnement et son contrôle sont à la mode.

Déjà Freud avait ouvert la voie, il y a près d'un siècle, avec ses investigations sur les pensées et le subconscient. Sans être devenues une science au sens exacte et noble du terme, la psychanalyse et la psychologie ont acquis droit de cité. Il est peu de domaines où on ne les retrouve.

Parallèlement les approches plus anciennes ont également su se faire connaître grâce aux différentes techniques de concentration et de méditation proposées par le Yoga, le Zen et le Bouddhisme, entre autres. Aujourd'hui  le contrôle du mental est accessible. Qui veut le pratiquer trouve le lieu adéquat.

Chacun  perçoit la difficulté pour développer ce contrôle. Qui n'a déjà essayé de changer certains automatismes du mental sans y parvenir? Vous, moi, tout le monde, cela parce que cette maîtrise n'est pas si facile. Pourtant on persiste, ou tout au moins, même si l'on ne fait rien, espère-t-on pouvoir y arriver un jour. C’est un désir récurrent dans l'être humain. Chaque tradition, chaque civilisation en a parlé, a donné ses propres méthodes pour réussir la maîtrise de la pensée.

Le Yoga fait du contrôle mental l'une de ses priorités. Une célèbre phrase des Yoga-sûtra de Patanjalî affirme: "Le Yoga est la cessation des activités mentales", entendez par là l’agitation mentale. Le contrôle de la pensée est assimilé à l'immobilité. Immobilité du corps, de la respiration et des pensées. De très nombreuses techniques convergent vers cette maîtrise.  Le Yoga ne se contente pas uniquement d'enseigner la pratique, il donne aussi une explication des processus mentaux, de la psychologie, mise en relation avec le corps, l’énergie et la conscience. Des explications qui illustrent son abord spirituel de l’humain et du monde.
 

Méthode pour un entraînement.

Une maîtrise parfaite et absolue (rien que ça …) de la pensée ne peut s'acquérir que par une pratique intensive. Bien que ce soit possible, cela demande des efforts importants et un investissement en temps bien trop grand pour être envisageable dans le cadre de notre vie quotidienne, nous resterons modeste, c’est réservé aux ascètes. Ce qui nous intéresse ici c'est de savoir si quelques moyens simples et efficaces existent, permettant un contrôle mental correct.

Mais posons d'abord la question de savoir comment se manifeste l'agitation.

Le corps
Quand l'esprit est agité le corps l'est aussi. Arrêter l'agitation du corps sera un premier point. Il est possible d'utiliser des techniques de yoga-nidra, allongé sur le dos de prendre conscience du corps immobile et d’en profiter pour le détendre parties par parties. Il est aussi possible de trouver l'immobilité dans une posture assise ou dans une posture debout. Peu importe la solution choisie, ce qu'il faut c'est s’imposer régulièrement une période d'immobilité corporelle, une dizaine de minutes chaque jour dans lesquelles on ne fera rien d’autre que de prendre conscience que le corps ne bouge plus.


Si nous observons en détails comment l'agitation mentale se manifeste dans le corps, nous constatons qu'elle apparaît dans les zones suivantes:
- les mains.
- les yeux.
- les pieds ou les jambes.
C’est donc là que va se porter notre vigilance, dans ces trois zones. Il nous faudra les garder détendues et immobiles. Une agitation des mains ou des yeux (ils sont le miroir de l'âme dit-on) révèle une  agitation psychique. Si on parvient à les calmer et les immobiliser le mental s’apaise.
En continuant notre investigation nous arrivons au langage et à la respiration, deux points essentiels.


Le langage
En ce qui concerne la parole, nous devons ralentir notre façon de parler dans un premier temps. Dans un deuxième, il faut essayer de parler le moins possible, surtout pour ne rien dire, boucher les trous ou passer le temps. La parole inutile engendre l'agitation.

La respiration
Avec la respiration nous sommes dans le processus le plus délicat et le plus important du contrôle mental. Ce contrôle ne peut exister sans une maîtrise minimum de la respiration. Par bonheur celle-ci n'est pas trop difficile. Il suffit d'un peu de volonté et d'attention.

La respiration est ce qui nous ramène à l'instant présent. Dans ce présent nous pouvons agir sur le mental. Il s'enfuit dès qu'il dérive dans le passé ou le futur. En restant dans "Ici et maintenant" nous pouvons le maîtriser.

La respiration ne doit pas être bloquée mais ample, silencieuse ou légèrement sonore suivant les moments. Elle doit se situer surtout dans le ventre. Il faut également apprendre à sentir l'air qui va et vient dans les narines, chaud à l'expiration, plus frais à l'inspiration.


Les rétentions de souffle
Ce sont des moments privilégiés de conscience intérieure. Apprendre à retenir correctement son souffle durant quelques dizaines de secondes à n'importe quel moment de la journée est un gage de maîtrise mentale, de dynamisme énergétique et de détente nerveuse: c'est presque une panacée.
Ces rétentions de souffle sont apprises dans les exercices de respiration du yoga, le prânâyâma. 
 

Techniques  pour le contrôle des pensées.

Apprendre la concentration suppose d'abord une bonne assise. La meilleure façon de s'asseoir est de se mettre au sol, éventuellement sur un petit coussin. La colonne vertébrale doit être droite, la tête dans l'alignement. Les mains sont posées sur les genoux, les pouces et les index sont joints: ceci s'appelle "le geste de la sagesse". Mais il est aussi possible de s’installer debout, voir allongé si vous ne craignez pas de vous endormir …

Pour commencer le travail de base, il va falloir se préoccuper de trois niveaux: les yeux, la respiration, la parole mentale. 

1) Les yeux.
Il faut apprendre à les maintenir immobiles d'une part et à les faire converger d'autre part. L'immobilité des yeux se travaille en fixant un petit point noir sur un fond blanc, ou la flamme d'une bougie. Il faut fixer l'un ou l'autre, sans fermer les yeux ou ciller des paupières durant quelques minutes. Aucune autre pensée à part ce qui est fixé ne doit être présente. La respiration doit être consciente et lente. Au bout de quelques minutes il faut fermer les yeux et se concentrer sur l'image rémanente de ce que l'on a fixé, en la gardant très stable.

La convergence se travaille en fixant le bout du nez les yeux ouverts durant quelques minutes et un temps égal les yeux fermés. Il ne faut pas craindre de rester bloqué, bien au contraire cette pratique est très bénéfique pour la vue.

Que ce soit l'une ou l'autre, les techniques que nous venons d'indiquer de façon simplifiée (Trataka ou Taraka) amènent progressivement une puissante capacité de concentration. De plus elles sont positives sur le plan énergétique tout en donnant une détente globale appréciable. 


2) La respiration.
Dans une posture identique à la précédente, il faut s'entraîner à rythmer son souffle tout en le visualisant. Le rythme doit être 4 ou 5 secondes d'inspiration, 16 ou 20 secondes de rétention du souffle à poumons pleins, 8 ou 10 secondes d'expiration.

La visualisation consiste à voir l'air qui monte dans la colonne vertébrale durant l'inspiration. Le voir immobile dans le point entre les deux yeux durant la rétention. Le voir redescendre jusqu'à la base de la colonne vertébrale durant l'expiration. Pendant cette respiration il faut compter mentalement les secondes de façon à garder un rythme précis et à ne pas penser à autre chose. 


3) La parole mentale.
Chacun d'entre nous peut constater combien il est, mentalement tout au moins, bavard. Nous ne cessons de parler en nous-même, un soliloque intérieur même les plus performants des lecteurs mp3 qui au bout de quelques dizaines d’heures n’ont plus rien « à dire »… . Souvent, nous ne savons pas, ou nous oublions de suite, ce que nous disons, notre moulin à paroles tourne tout seul, inlassablement et à la fin de la journée nous ne sommes pas même capable de nous souvenir d’une heure ou deux de cet intarissable flot de paroles. C'est la dispersion mentale.


Apprendre le contrôle des pensées, c'est apprendre à arrêter ce verbiage intérieur.

Le Yoga propose l'utilisation de mantra. Les mantra sont des mots ou des sons en Sanskrit qui ont ou n'ont pas, suivant le cas, de signification. Certains sont très simples et reliés à la respiration. Les deux plus importants sont SO HAM et HAM SA. Le plus connu est le mantra OM. Répéter l'un de ces trois mantra en respirant normalement, arrête le flot involontaire de nos pensées. Il y a intervention de notre volonté, on décide de ne plus penser n'importe quoi au gré des événements, de nos émotions ou de nos états d'inconscience. Mais on peut tout aussi bien dire mentalement une phrase que l'on se choisis, par exemple: "je suis conscient de ce que je pense" et la répéter le plus souvent possible. Le meilleur contrôle des pensées est celui qui nous permet de rester sans pensées. A défaut, il faut mieux penser quelque chose consciemment choisi que d'être le jouet impuissant de pensées involontaires.
 

Les résultats

Une pratique de quelques jours ne peut suffire, face à des années de non contrôle. Au fil des semaines et des mois, si l'on s'y met avec méthode et patience, on constate les changements bénéfiques, lents mais profonds et durables.

C'est un nouveau départ sur un chemin qui  conduit vers la maîtrise de soi et un peu plus de liberté. Chemin besogneux sans nul doute, car la dispersion mentale nous tenaille sans arrêt, mais chemin qui nous permet de sortir de l'ornière de la dépendance face aux autres et aux événements. Alors qu'elle joie de se sentir un peu plus libre, et quelle légèreté de se sentir un peu plus indépendant.

 

 

Christian Tikhomiroff

 

 
 

 

 
 
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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 17:37
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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 17:34

 

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 17:31


Massage ayurvédique de la tête


Lorsque vous massez la tête, commencez par la région entre les yeux (le chakra du troisième œil, le 6ème shakra ), sur le front. Cet endroit contrôle en effet tous les sens. Cela vous aidera à vous débarrasser de l’anxiété et du stress, par exemple.

Cet emplacement est également riche en concentration et en attention vitale. Et lorsque vous êtes stressé, il est difficile de se concentrer. Appliquez par la suite une pression circulaire sur les lobes temporaux. Cet endroit contrôle la vision et l’ouïe. Le massage du lobe temporal est extrêmement relaxant, aide au repos et favorise la circulation sanguine.

Massez également l’arrière de la tête, surtout la base du crâne, qui contient l’hypothalamus, qui régule l’équilibre du corps. Lorsque vous souffrez de vertiges et de perte de conscience, cela veut dire que votre hypothalamus est "gonflé" à cause d’une fièvre, de stress ou d’angoisse. Massez la base du crâne aide à la circulation des sécrétions vers l’hypothalamus.

Vous pouvez par la suite massez les côtés du cou qui contiennent les artères carotides, qui font transmettre le sang au cerveau via le coeur.

A la fin du massage, on peut appliquer un massage légèrement plus fort, autour des lobes temporaux. Cela procure une pression plus soutenue sur les lobes, qui contrôlent tous les systèmes de notre corps.

Ceci est une technique très relaxante, qui couvre aussi la région frontale, en aidant à améliorer la circulation dans votre "shakra du troisième oeil" et accroitre votre attention et votre concentration.

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 17:30


Le massage ayurvédique


Le massage ayurvédique est l’héritier d’une famille de massage directement venu d’Inde, berceau de toutes les techniques manuelles.

Le mot sanscrit Ayurveda désigne la médecine indienne traditionnelle. Les palpations et pressions pratiquées sur le corps nu et huilé détendent, réduisent la tension nerveuse, et améliore la circulation sanguine.

En Inde, l’origine du massage se confond avec la création de l’homme. Les épopées traditionnelles décrivent les athlètes, les archers, les combattants se préparant par des massages vigoureux, en appliquant sur leur peau de la terre, de l’argile, des farines ou des herbes médicinales.

Les maharadjas se faisaient masser avec des huiles, de l’argile à la recherche de moyens pour ralentir leur vieillissement. L’art du massage est transmis par la tradition orale, de mère à fille ou de père à fils.

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 17:22

 

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 17:20

 

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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 11:12

 




J'ai enfin décider de créer mon blog;
c'est comme un journal intime
seulement il sera partagé avec vous.
Je raconterai des choses
 sur mon quotidien, mon désir d'enfant,
mes angoisses, mes joies,
mes peines et aussi quelques recherches
sur les différentes médecines qui peuvent nous être très utiles.
 j'espère être à la hauteur
de tous ceux qui viendront visiter mon blog.
Bonne Visite







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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 13:36

Qu'est-ce que l'homéopathie ? 

L'homéopathie est un système de thérapie fondé sur le principe de similitude. Son nom, composé des deux termes grecs homoion (semblable) et pathos (souffrance), nous vient de celui grâce auquel l'homéopathie scientifique a vu le jour : le médecin, pharmacien et chimiste Dr Samuel Hahnemann (né en 1755 à Meissen, décédé en 1843 à Paris).

 

Samuel Hahnemann et le développement de l'homéopathie  

Le Dr méd. Samuel Hahnemann était un médecin engagé qui est parvenu à développer une méthode de traitement autonome basée sur un certain nombre de lois fondamentales. Les principes sur lesquels repose la méthode dans sa forme actuelle n'ont pas changé depuis 200 ans. Des essais réalisés sur plusieurs années, où il nota scrupuleusement toutes ses observations, ont conduit Hahnemann à deux constats fondamentaux pour la guérison : 

  1. Certaines substances naturelles, absorbées régulièrement à des doses relativement fortes, provoquent chez des personnes saines des signes pathologiques caractéristiques de la substance.
    Beaucoup en ont déjà fait l'expérience sans peut-être même y songer : le café engendre des palpitations cardiaques et empêche de dormir, l'oignon que l'on coupe provoque larmes et écoulement nasal, etc. Les signes toxiques des différents poisons, c'est bien connu aussi, produisent pour chaque substance un tableau caractéristique : l'intoxiqué à la belladone ne présentera pas les mêmes symptômes que s'il s'était empoisonné à l'arsenic ou à l'amanite tue-mouches. 
        
  2. Hahnemann avait commencé à étudier ces manifestations en 1790, à la suite d'un essai où il s'était auto-administré de l'écorce de quinquina, connue à l'époque comme médicament contre le paludisme. Après avoir pris certaines quantités de poudre d'écorce de quinquina, il tomba malade et présenta brièvement des symptômes proches de la malaria. Il en conclut à l'existence d'une corrélation et entreprit de tester pendant plusieurs années avec un groupe de volontaires un grand nombre de substances médicamenteuses, en notant scrupuleusement tous les symptômes (Essai du médicament chez le sujet sain). Il parvint ainsi à réunir sur les médicaments des connaissances permettant d'anticiper l'effet d'une substance choisie sur l'organisme humain.

    Par la suite, d'autres essais auxquels il consacra de nombreuses années l'amenèrent au constat suivant : seule une substance dont l'administration à l'essai engendre des symptômes semblables à ceux dont souffre un patient sera capable, dans sa forme dynamisée, de guérir ce patient. Ainsi, par exemple, un certain type de mal de tête ne pourra être soulagé que par une substance produisant chez un sujet sain un mal de tête similaire. De même, un rhume à écoulement fluide ne pourra être guéri que par un produit qui provoquerait un rhume à écoulement fluide (et non visqueux) chez un sujet sain.

 

        
Samuel Hahnemann (1755-1843) 

"Choisis toujours, pour guérir une maladie de manière douce, rapide, certaine et durable, un médicament capable de produire en lui-même un mal semblable (homoion pathos) à celui qu'il doit guérir !" 

"Simila similibus curentur"  
=
"Que les semblables guérissent les semblables"
 

La tâche de l'homéopathe consiste à trouver, pour chaque patient, le médicament correspondant au mal dont il souffre. Dans cette perspective, l'homéopathe aura besoin d'une description exacte et complète de tous les signes et symptômes du patient (incluant si possible tous ses antécédents médicaux) qu'il recensera dans les moindres détails. Le travail qu'implique cette première anamnèse peut sembler fastidieux, il est cependant indispensable d'y consacrer le temps qu'il faut pour que le thérapeute puisse acquérir une vue globale de tous les processus pathologiques qui ont marqué la vie de son patient. On attend donc du patient qu'il apporte à cette recherche tout le soutien dont il est capable, sans rien chercher à dissimuler, même si la démarche lui semble pénible, insolite ou sans importance. Le secret médical auquel sont tenus les homéopathes, au même titre que les médecins, garantit au patient une discrétion absolue vis-à-vis de tiers. 

La première étape qui suit la prise en charge du cas est l'évaluation globale des symptômes, qui aboutit à la définition d'un médicament. Le choix du médicament est une tâche extrêmement difficile, dans laquelle se mesure tout l'art du thérapeute; il exige lui aussi du temps et de la concentration, l'homéopathe devant étudier les références d'un certain nombre de médicaments dans la littérature spécialisée (traités de pharmacologie, répertoires; il procédera également à une recherche informatique). La dose et la puissance du médicament prescrit sont adaptées à la sensibilité individuelle du patient. Le traitement, au cours duquel pourront se succéder plusieurs médicaments, débutera même dans les cas chroniques par l'administration d'un seul médicament homéopathique. L'évolution du traitement sera discutée à intervalles réguliers avec le thérapeute. 

Au cours de ses recherches conduites sur plus de 50 ans, Hahnemann a découvert que les symptômes d'une maladie ne sont pas la maladie elle-même, mais seulement son expression perceptible de l'extérieur. En fait, l'ordre et l'harmonie qui guident la force agissant en chacun de nous ont été perturbés, et la maladie en est le résultat. Cette force, Hahnemann l'a appelée la "force vitale". Elle n'est pas matérielle, mais doit être interprétée comme une force "dynamique", énergétique et, en quelque sorte, spirituelle (à titre de comparaison : le courant électrique ne représente rien de matériel non plus, il n'en est pas moins une source d'énergie). Elle anime la partie de notre organisme composée d'atomes, de molécules, de cellules, de tissus, d'organes etc., préserve et dirige toutes nos fonctions vitales, créant ainsi l'harmonie et l'ordre. 

Quand survient la mort, cette force vitale quitte notre corps et, quand bien même les cellules, organes etc. sont toujours en place, la vie n'est plus possible. Dès lors, toute manifestation pathologique, en quelque endroit qu'elle apparaisse, doit être interprétée comme le signe d'une perturbation de l'harmonie qui guide cette force. Tout thérapeute qui comprend sa véritable mission n'aura donc de cesse de rétablir l'ordre et l'harmonie assurant l'épanouissement de cette force vitale. Elle est le seul point véritable où pourra être induite une guérison. 

La force vitale n'étant pas matérielle, mais énergétique et dynamique, la nature des médicaments destinés à rétablir l'harmonie ne saurait non plus être matérielle. Hahnemann a consacré plusieurs années de recherche au développement d'un procédé particulier de production de médicaments. On appelle cette méthode la "dynamisation". De nombreuses substances naturelles utilisées en homéopathie, comme le sel, le fer, l'or, le cuivre, etc. acquièrent leur force curative précisément à ce stade; d'autres substances initialement toxiques, comme l'arsenic, le phosphore, le mercure, les venins etc. sont converties en d'importants médicaments grâce à ce processus. 

Les maladies aiguës comme les maladies chroniques peuvent être traitées par l'homéopathie. Toutefois, le champ d'action de l'homéopathie ne se laisse pas définir par un diagnostic clinique (migraine, rhumatismes, asthme, etc.) Seuls sont déterminants les symptômes du patient qui rendent possible le choix d'un médicament selon le mode décrit ci-dessus. On ne saurait, naturellement, attendre de l'homéopathie le rétablissement d'organes détruits, de malformations congénitales ou de lésions analogues. 

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